« La popularité de Macron en hausse de 8 points » : les instituts de sondage transforment la France en Corée du Nord

On se croirait sérieusement en Corée du Nord. Pourtant, on est bien au cœur de l’Europe, dans l’une des plus grandes démocraties occidentales.

En France, la manipulation de masse déclenchée par les instituts de sondage à la botte du pouvoir n’a plus de limite. Et lorsque cela atteint un tel niveau, il y a évidemment de quoi s’inquiéter. En effet, le 15 octobre, un sondage de BFMTV nous apprenait que 62% des Français étaient favorables à l’instauration du couvre-feu. Ce sondage réalisé par la première chaîne de France était une énorme Fake News dont la finalité était de sauver le soldat Macron qui peine à convaincre en pleine guerre contre le Covid-19.

Ce 2 novembre, trois jours seulement après le second confinement national, ce sont deux nouveaux sondages qui viennent sauver le pouvoir, en concluant que 71% des Français sont prêts à être confinés jusqu’à la fin de l’année, autrement dit jusqu’en 2021. Nous savons également que ces deux sondages sont totalement fallacieux et cherchent uniquement à manipuler l’opinion publique.

Face à la gravité de la situation, l’Etat français, dont les dépenses en matière de sondages d’opinions sont évalués à 25,16 millions d’euros en octobre 2020, ne lésine plus sur les moyens pour recourir à une véritable manipulation de masse semblable à celle menée dans des ex régimes communistes. En gros, tout est fait pour que les Français acceptent les mesures sanitaires extrêmement sévères qui leur sont imposées à deux mois des vacances de Noël.

En effet, ce mardi 03 octobre, c’est Paris Match qui nous apprend un troisième sondage publié ce mardi. Dans ce sondage, on apprend étrangement que l’action d’Emmanuel Macron (qui a pourtant été très critiquée) remonte très nettement pour atteindre 8 points de plus que le mois précédent. Paris Match ajoute que c’est « son meilleur score depuis le printemps ».

Interrogé par le média français, la réaction du directeur de l’IFOP, Frédéric Dabi, est tout simplement hallucinante. « Entre l’annonce du confinement et l’émotion suscitée par les attentats de Conflans et de Nice, Emmanuel Macron bénéficie d’un effet drapeau et d’un resserrement de la communauté nationale autour de la figure du chef de l’Etat », dit-il.

Paris Match va plus loin soulignant que Macron, avec 46% d’opinions favorables à ce stade du quinquennat, fait mieux que ses prédécesseurs. « L’actuel locataire de l’Elysée devance en tout cas largement ses prédécesseurs à pareille époque de son quinquennat puisque Nicolas Sarkozy affichait 32% d’approbation de son action en novembre 2010 et François Hollande 27% à la veille des attentats du Bataclan », renseigne le média.

En moins d’un mois, trois sondages d’opinion ont été commandés pour redorer le blason du plus jeune président de la Vème République dont le pouvoir ne tient désormais qu’à un fil. Ce qui est scandaleux est que des instituts de sondage dont les méthodes sont plus que troublantes se gavent sur le dos du contribuable quand on sait que le prix des sondages s’échelonne entre 6 000 et 35 000 euros, d’après un rapport obtenu lu par Lecourrier-du-soir.com.

En un moment donné, il faut arrêter de prendre les Français pour des moutons. Car, ils ont très bien compris que ces sondages qui coûtent un pognon de dingue sont très loin de refléter la réalité politico-sociale de la France. Pire, ces sondages donnent à la France l’image d’une Corée du Nord en plein cœur de l’Europe ou d’une République bananière d’Afrique ou du Moyen-Orient.

Les masques sont tombés car la crise sanitaire a permis de lever le doute sur les liens très étroits qui existent entre instituts de sondage et pouvoir en place. Il n’y a désormais plus de doute que les instituts agissent désormais comme des agents de l’Etat dotés d’une mission principale qui est celle d’embellir l’image du président de la République auprès d’un peuple très en colère. Sauf que la façon dont ils exercent cette mission est indécente et pourrait susciter une vive colère qui risque tôt ou tard de se retourner contre le président.

Emmanuel Macron, qui se bat bec et ongles pour remettre ce pays sur les rails, ne mérite pas ce culte de la personnalité. La France non plus.