Le message du MEDEF aux Français : « pas d’ISF, pas de télétravail mais oui à la consommation de l’épargne »

Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef, a accordé une interview à Europe 1. Sur le plateau, plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’avenir du télétravail et le rétablissement de l’ISF (Impôt Sur la Fortune) de plus en plus réclamé par de nombreux Français

Sur Europe 1, le patron du Medef ne s’est pas caché derrière son petit lorsqu’il a été interrogé sur les vagues de licenciement qui arrivent. « Il y a des sociétés qui sont fragiles, il y a des secteurs qui sont complètement à l’arrêt », prévient-il. Sur le question du télétravail, Geoffroy Roux de Bézieux est clair et précis.

S’il dit comprendre qu’en région parisienne, beaucoup de travaillent restent bloqués chez eux en raison des problèmes liés au transport, il estime néanmoins qu’il est urgent de retourner au travail. « Le télétravail a amené beaucoup de satisfaction pour certains salariés, mais aussi des contraintes, parfois des bore-out, des problèmes de management à l’intérieur des entreprises. Ce n’est pas l’alpha et l’oméga. Je crois qu’on a besoin de retourner au travail, on a besoin de se voir, de se parler et puis, on a besoin de recréer de la richesse tous ensemble », dit-il.

« Consommer l’épargne est un acte de solidarité »

A la question de savoir s’il appelle les Français à dépenser l’argent épargné, il rétorque : je ne suis pas là pour donner des ordres aux Français évidemment, mais consommer cet argent raisonnablement dans du local, dans des produits peut-être plus verts, dans les restaurants, dans les commerces qui ont beaucoup souffert, c’est un acte de solidarité ».

A la question de savoir si le débat sur la contribution des plus riches n’est pas un tabou, il répond : « rien n’est tabou. On peut discuter de tout. Je ne crois pas que dans un pays qui a le record du monde d’impôt, on fera repartir la machine avec des impôts. (…) Je ne crois pas que c’est en taxant les uns qu’on fera repartir les autres ».

Pour réécouter cette interview, cliquez ici (attention l’interview est disponible à partir de la 14ème minute) : Europe 1