Mauvaise nouvelle pour Macron : en pleine pandémie, la dette publique française atteint les 2 650,1 milliards d’euros

Emmanuel Macron vient d’encaisser un nouveau coup dur à un an de la présidentielle française. La dette française vient d’atteindre 2 650,1 milliards d’euros, soit 115,7% du PIB

Dans la France sous Macron, les mauvaises nouvelles se multiplient à une vitesse éclair. En effet, alors que le nouveau confinement annoncé il y a une semaine devrait coûter 1,2 milliards d’euros au pays et que les mesures de soutien à l’économie sont estimées à 32 milliards d’euros, la dette publique continue de connaître une envolée spectaculaire.

C’est tout cas ce qu’a révélé l’Insee (Institut Nationale pour la Statistique et les Etudes Economiques)  dans un rapport publié sur son site ce 26 mars et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com. Ainsi, dans ledit rapport, l’institution a fait savoir que la dette publique a atteint les 2 650,1 milliards d’euros, soit 115,7% du PIB de la France.

« À la fin du quatrième trimestre 2020, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 650,1 Md€, soit 115,7 % du PIB. Après les augmentations des deuxième (+199,9 Md€) et troisième trimestres (+36,1 Md€), la dette publique diminue de 23,7 Md€ ce trimestre. L’endettement des trois premiers trimestres est venu alimenter en partie la trésorerie des administrations publiques. Lors de ce quatrième trimestre, les administrations publiques ont utilisé une fraction de leur trésorerie pour financer leur besoin de financement et avoir moins recours à l’endettement. La dette nette des administrations publiques augmente de 27,6 Md€ au quatrième trimestre pour s’établir à 103,2 % du PIB », précise l’Insee.

L’institut national de la statistique et des études économiques ne s’arrête pas là. Il situe le déficit public à 9,2%. Sur ce, il observera : « le déficit public pour 2020 s’établit à 211,5 milliards d’euros, soit 9,2 % du produit intérieur brut (PIB), après 3,1 % en 2019. Les recettes diminuent de 63,1 Md€, soit −5,0 %. Leur baisse est un peu moins prononcée que celle du PIB en valeur (−6,1 %). Ainsi, en proportion du PIB elles augmentent de 0,6 point, de 52,3 % en 2019 à 52,9 % en 2020. Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,9 point et s’établit à 44,7 % du PIB. Les dépenses progressent de 73,6 Md€, et atteignent 62,1 % du PIB, après 55,4 % en 2019. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht atteint 115,7 % du PIB à fin 2020. »
Une nouvelle qui intervient au très mauvais moment pour Emmanuel Macron qui se bat pour éviter à tout prix un effondrement de l’économie française. La nouvelle est d’autant plus dure pour le plus jeune président de la Vème République que l’Insee a révélé qu’en France, en 2019, 1,5 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans n’ont été ni en emploi, ni en études, ni en formation malgré les promesses répétitives de Macron de créer de l’emploi pour les jeunes.