Mike Pompeo, ex secrétaire d’Etat américain sous Donald Trump : « Israël n’est pas un pays apartheid »

En déplacement dans une colonie juive de Cisjordanie, Mike Pompeo, ex secrétaire d’Etat américain, a, une fois de plus, réitéré son engagement ferme à la défense inconditionnelle de l’Etat d’Israël 

Mike Pompeo toujours égal à lui-même. L’ex patron de la CIA et ex secrétaire d’Etat américain sous Trump a été, sans aucun doute, l’un des plus ardents défenseurs de l’Etat d’Israël. Et pourtant, malgré la chute de Trump, l’ex homme fort de la diplomatie américaine continue de défendre bec et ongles la Terre Promise.

En tout cas, ce dimanche, lors d’une visite qu’il l’a mené au vignoble de Psagot, situé dans les colonies juives de Cisjordanie, il a été réitéré une nouvelle fois son allégeance à l’Etat hébreux. « Ceci est le lieu qui revient de droit au peuple d’Israël ici en Judée-Samarie », a-t-il déclaré, selon le Jerusalem Post. Et d’ajouter : « nous reconnaissons ceci comme étant une nation non-occupée, ceci n’est pas un pays apartheid. C’est une démocratie où les croyances peuvent être pratiquées par toutes les traditions abrahamiques ».

« Si la CPI continue sur ce chemin, il y aura des conséquences »

Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que Pompeo apporte son soutien inconditionnel à l’Etat hébreux. En effet, lors de son passage au Département d’Etat, il ne s’était pas gêné, ni une seule seconde, de déclaré la guerre à la CPI (Cour Pénale Internationale) qui voulait enclencher des poursuites judiciaires contre des autorités israéliennes accusées de crimes de guerre.

Ainsi, dans un communiqué publié le 15 mai 2020, ses propos ont fait le tour du monde. S’adressant à la CPI, Mike Pompeo lâche : « une Cour qui tente d’exercer son pouvoir en dehors de sa compétence est un outil politique qui se moque de la loi et des procédures légales. Les Etats-Unis réitèrent leur objection de longue date à toute enquête illégitime de la CPI. Si la CPI continue sur ce chemin, il y aura des conséquences », avait-il menacé.