Ministres de Macron surpris dans des dîners clandestins : une élite méprisante vient de cracher sur le bas peuple

Le scandale de trop! Tout part d’une enquête menée par la chaîne M6 sur l’existence de restos clandestins en plein cœur de la capitale française qui accueillent des personnalités de premier plan dont des ministres du gouvernement d’Emmanuel Macron. Parmi les ministres dont le nom a été cité, figure Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, qui nie catégoriquement.

L’affaire, révélée ces dernières heures, suscite déjà une vive polémique en France et les réseaux sociaux, devenus des tribunaux de la morale publique, explosent. Ainsi, depuis 24 heures, plusieurs hashtags #OnVeutLesNoms, #MangeonsLesRiches, #restaurantsclandestins ou encore #Chalençon sont en trending topic sur Twitter.

Et Chalençon dans tout ça? Il faut dire que le très célèbre collectionneur d’art français, Pierre-Jean Chalençon, ne pouvait être épargné de cette controverse après avoir lui-même annoncé la participation du porte-parole du gouvernement (Gabriel Attal) à un dîner. « J’ai pas mal d’amis dans les ministères en poste de communication, de chez notre ami Attal qui doit d’ailleurs venir dîner prochainement », a-t-il lâché dans une interview largement partagée sur les réseaux sociaux.

Evidemment, comme on pouvait s’y attendre, Gabriel Attal a formellement démenti Chalençon et une enquête est ouverte par le parquet de Paris sur une affaire d’une gravité extrême qui, si elle est avérée, pourrait coûter très cher à Emmanuel Macron dont les mesures anti-Covid sont de plus en plus impopulaires.

Une bombe est donc lâchée en pleine guerre contre le Covid-19 et pour l’heure, même si l’avocat de Chalençon tente de disculper son client en évoquant l’ « humour » de ce dernier, le mal est déjà fait et tout laisse à croire que des ministres de Macron ont bien pris part à ces dîners mondains réservés à une clientèle fortunée.

Pendant ce temps, beaucoup d’internautes s’indignent. Pour certains, c’est un foutage de gueule après les mesures strictes récemment annoncées pour interdire au petit peuple de se rendre dans des bars et restaurants. Pour d’autres, il s’agit d’une énième preuve que dans cette pandémie à Coronavirus, tous les citoyens ne sont pas logés à la même enseigne. Il y a des citoyens de première classe bénéficiant de tous les privilèges et ceux de seconde classe qui doivent uniquement se contenter d’obtempérer aux ordres qui leur sont donnés sans se poser trop de questions. Sinon, c’est la punition et l’humiliation de la plus vile des manières.

Une chose est désormais certaine : celles et ceux qui s’indignent que des membres du gouvernement se soient rendus dans ces lieux en toute illégalité pendant que le bas peuple est assigné à résidence chez lui n’ont probablement pas compris que sous Macron, l’entrisme et l’entre-soi chez l’élite politique parisienne n’ont jamais été aussi assumés.

Cette élite qui s’est érigée en représentante du peuple se fiche royalement de ses sujets. Elle mange des homards, se gave de l’argent du contribuable sans avoir à rendre des comptes, s’arrache les hauts postes de responsabilité pendant que des citoyens moyens dotés de toutes tes compétences se démènent pour accéder à l’ascenseur social, crée des clubs privés où des décisions sur le destin du peuple sont prises sans que celui-ci n’aient son mot à dire.

Il est donc évident que les dérives de ces gens ne doivent surprendre que les naïfs qui pensent que les lois s’appliquent à tous. Non, elles s’appliquent au bas peuple, aux gueux qui sont tapés régulièrement au portefeuille pour n’avoir pas respecté les règles du confinement, qui sont humiliés publiquement pour avoir oublié de mettre le masque, qui reçoivent l’interdiction totale d’ouvrir leurs restos ou bars sous le prétexte qu’en le faisant, il met la vie des centaines de citoyens en danger.

N’oublions pas que le 17 décembre lorsqu’il a été révélé qu’Emmanuel Macron était atteint de Covid-19, la presse avait aussi révélé que le président participait à un dîner organisé à l’Elysée et qui réunissait une douzaine d’amis. Pourtant, à ce moment précis, le couvre-feu était décrété sur toute la France et que la jauge des 6 personnes ne devait pas être dépassée.

Il a aussi été révélé dans la presse, fin janvier, que des magistrats de la Cour d’Appel (pourtant censés faire respecter les lois) ont été surpris dans un restaurant clandestin en plein cœur de Paris. Et ce n’est pas tout. En février, un commissaire de police a aussi été surpris dans un resto clandestin.

Le message adressé au petit peuple par l’élite est donc clair : « vous êtes des sujets appelés à crever dans la soumission totale tandis que nous sommes des tout-puissants dirigeants dotés de tous les pouvoirs pour faire ce que bon nous semble, ne vous en déplaise ».