Motion de censure déposée contre le gouvernement français : Emmanuel Macron a été sauvé par l’Extrême-Droite

Emmanuel Macron et sa Première ministre ont évité une humiliation historique grâce à l’abstention du parti Les Républicains (LR) et du Rassemblement National (RN) qui n’ont pas voté la motion de censure déposée par la coalition de gauche NUPES

Macron et son gouvernement échappent à la motion de censure de la NUPES grâce à la droite et à l’extrême-droite. Ce 11 juillet, à l’Assemblée Nationale, la nouvelle coalition de gauche, dirigée par la France Insoumise, n’a pas réussi à faire tomber le gouvernement Borne.

En effet, d’après plusieurs sources bien informées du déroulement de cette motion de censure, sur les 151 députés que compte cette coalition de gauche, seuls 145 ont voté pour. 6 élus ont fait défection. C’est du moins l’information que notre média a obtenue du journal Le Monde.

« Alors que seuls les députés favorables à la motion de censure pouvaient prendre part au vote, la Nupes n’a pas fait le plein dans ses rangs. Sur les 151 députés, 145 ont voté pour, loin de la majorité absolue fixée à 289. Si trois groupes de la Nupes (les « insoumis », les écologistes et les communistes) ont adopté à l’unanimité la motion de censure, au sein des socialistes, six élus – l’ex-présidente du groupe Parti socialiste (PS), Valérie Rabault (Tarn-et-Garonne), Joël Aviragnet (Haute-Garonne), Bertrand Petit (Pas-de-Calais), Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle), Hervé Saulignac (Ardèche) et Cécile Untermaier (Saône-et-Loire) – ont fait défaut au moment du scrutin », révèle Le Monde.

Il faut dire qu’Emmanuel Macron a surtout été sauvé par la Droite et l’Extrême-droite qui se sont abstenus. Une attitude qui a déclenché le courroux des élus de la France Insoumise qui, sur Twitter, ont été nombreux à s’attaquer aux députés du parti LR et du Rassemblement National.

« Les masquent tombent : ni le Rassemblement national, ni les Républicains n’ont voté la #MotionDeCensure déposée par la NUPES. Ils confirment qu’ils sont bien la béquille du pouvoir de Macron et de la retraite à 65 ans ! », a déploré ce 11 juillet Manon Aubry, députée de la LFI

Même réaction pour Bastien Lachaud qui accuse Marine Le Pen et son parti de défendre les mêmes arguments que Macron. « Le Pen et le RN n’ont pas voté la #MotionDeCensure déposée par la NUPES. En commission des finances ils ont voté contre notre proposition de blocage des loyers. Ils ont mêmes arguments que #Macron : « stabilité ! », « réalisme ! ». Les masques tombent: opposition en carton », a-t-il fustigé.