Omicron : le PDG du plus grand hôpital sud-africain détruit les médias : « ça n’a rien à voir avec la 1ère vague »

Richard Friedland, PDG du groupe NetCare, le plus grand groupe de santé d’Afrique du Sud, soutient que les cas enregistrés sont jusqu’ici « très légers » au moment où règne en Occident une véritable frénésie médiatique sur l’apparition du nouveau variant, Omicron

Face à l’emballement médiatique provoqué, ces derniers jours, par l’apparition du nouveau variant, Omicron, les médecins sud-africains continuent d’envoyer des signaux d’apaisement pour calmer les médias occidentaux qui, depuis une semaine, ont déclenché une véritable campagne de terreur.

En tout cas, dans une interview accordée à la chaîne sud-africaine, ENCA, Richard Friedland, PDG du Groupe NetCare, le plus grand groupe de santé d’Afrique du Sud, a insisté sur le fait que les cas enregistrés jusqu’ici sont « très légers ». « La plupart des patients que nous recevons ont des formes très légères ou modérées du Covid et ne développent pas de formes sévères qui exigent une hospitalisation », a-t-il révélé.

« Nous n’avons jusqu’ici vu très peu d’hospitalisations contrairement à la première vague. Nous n’en sommes certes qu’au début mais je peux vous assurer que jusque-là, nous n’avons que 337 patients souffrant de Covid dans nos hôpitaux, dont une grande partie ne développent que des formes très légères », explique-t-il.

« Du point de vue, c’est une autre réalité »

Et d’ajouter : « et il faut surtout préciser que seuls 10% d’entre eux ont été admis en réanimation. Ceci contraste avec les centaines de patients que nous avons hospitalisés durant la première, la deuxième et la troisième vague qui étaient très malades et qui avaient besoin d’oxygène ».

Dans l’interview, Richard Friedland précise que la réalité sur le terrain est très différente de celle connue lors des trois premières vagues. « 90% des patients que nous avons en ce moment n’ont pas du tout besoin d’oxygène. Donc, du point de vue clinique, ça n’a rien à voir avec la première vague », dit-il, reconnaissant tout de même que 75% des patients admis ne sont pas vaccinés.

Ci-dessous la vidéo de l’interview de ce 08 décembre