Présidentielle 2017 : Martin Rey-Chirac, petit-fils de Jacques Chirac, a rejoint le camp Macron

Martin Rey-Chirac, petit-fils de l’ancien président français, a rejoint le camp d’Emmanuel Macron, au détriment de François Fillon, un candidat qui entretenait des relations politiques très fratricides avec son grand-père

Après le soutien de Bertrand Delanoë et d’importantes personnalités de l’extrême gauche apporté à Emmanuel Macron, les ralliements vers le camp du mouvement En Marche ! se succèdent et ne se ressemblent pas. Même dans la famille de Jacques Chirac, ex président de la France, la tentation Macron est très forte.

Ce lundi, L’Opinion vient de révéler que Martin Rey-Chirac, petit-fils de Jacques Chirac, âgé de 20 ans, vient de rejoindre la campagne de l’ex ministre français de l’Economie. D’après L’Opinion, le ralliement du petit-fils de Chirac n’a pas été goût de quelques personnalités des LR. Un d’entre eux aurait ironisé : « il n’a pas même pas attendu que la primaire de la droite ait lieu ».

« Jacques Chirac serait-il derrière le ralliement de son petit-fils à Macron ? »

L’Opinion nous a aussi appris que Martin Rey-Chirac côtoiera ainsi d’anciens ministres de son grand-père dont Jean-Paul Delevoye, Renaud Dutreil, Jean Arthuis, Anne-Marie Idrac, Jean-Jacques Aillagon, Alain Madelin entre autres. Dans le camp Macron, la joie est immense. « Le p’tit Chirac est en marche…ça fait plaisir », s’est réjoui Dominique Tiberi.

Le ralliement de Marin Rey-Chirac intervient au moment où le candidat Macron a déjà reçu plusieurs soutiens dans la classe politique française, notamment de la Gauche et du Centre. Bertrand Delanoë et François Bayrou ont déjà annoncé qu’ils voteront pour le chef de file d’En Marche !

Le jeune Martin Rey-Chirac aurait-t-il agi suivant la consigne de son grand-père ? Pour le moment, difficile de le confirmer. Une chose est sûre : les relations entre Jacques Chirac et François Fillon ont connu des moments houleux. Débarqué du gouvernement de Chirac en 2005, François Fillon avait déclaré : « quand on fera le bilan de Chirac, on ne se souviendra de rien…Sauf de mes réformes ».