Présidentielle américaine et coup d’Etat contre Trump : si une Guerre Civile éclate, les Démocrates sont responsables

La situation politico-sociale des Etats-Unis n’a jamais été aussi sensible en pleine campagne présidentielle. Et certains spécialistes sont convaincus que l’élection présidentielle qui devra opposer Donald Trump à Joe Biden ce 3 novembre est la plus dangereuse depuis la Seconde Guerre Mondiale.

En effet, il y a un gros risque que l’Amérique du Nord plonge dans une guerre civile au lendemain de la présidentielle de novembre prochain pour des raisons que j’évoquerai ici.

La question raciale : les tensions raciales font partie du quotidien de cette grande Nation qui reste le seul pays du monde occidental à ne pas encore dépasser la question raciale qui a fini par diviser la société en deux : une Amérique Blanche et une Amérique Noire.

Aux Etats-Unis, les tensions raciales ont toujours été présentes mais depuis la mort de George Floyd, elles ont pris une nouvelle tournure. Désormais, dans les rues du pays, s’affrontent militants noirs du Black Lives Matter, convaincus que l’injustice sociale et le racisme systémique dont ils sont victimes ne peut prendre fin sous l’ère Trump que s’ils se révoltent contre le système et militants blancs convaincus que l’Etat profond joue sur la fibre raciale pour affaiblir leur président et éventuellement l’évincer du pouvoir. Ces deux camps s’affrontent violemment dans les rues du pays depuis plus de deux mois et la hache de guerre n’est toujours pas enterrée.

Une élection présidentielle volée : il sera extrêmement difficile de dédouaner le parti Démocrate dans les violences politico-sociales qui risquent de secouer l’Amérique au lendemain de la présidentielle. En effet, depuis l’élection de Trump face à Hillary Clinton, les Démocrates n’ont jamais digéré la victoire du 45ème président américain à qui ils essaient de voler une élection qu’il a pourtant démocratiquement remportée dans les urnes.

Pour vous donner une idée de la mauvaise foi des Démocrates et de leur tentative de renverser le pouvoir en place, je dois rappeler qu’ils avaient ourdi un gros mensonge après la victoire de Trump accusant, sans aucune preuve, le président d’avoir bénéficié de l’aide de la Russie pour arriver au pouvoir. Et il faut être très stupide pour accorder une once de crédibilité à un tel argument.

Pendant deux ans, l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle américaine a cristallisé le débat politique américain a été une véritable chasse aux sorcières comme le disait Trump. En effet, l’enquête a duré 675 jours et a coûté aux contribuables américains 25 millions de dollars. 2 800 personnes se sont présentées devant un juge, 500 témoins ont été entendus par la Justice et 500 mandats d’arrêt ont été émis contre des personnalités proches de Trump. Et au final, le procureur Robert Mueller, chargé d’une enquête politique concoctée par l’Etat profond, finit par innocenter le président américain. Le 5 février 2020, Donald Trump a été acquitté par le Sénat.

Un coup d’Etat en cours : l’acquittement de Donald Trump n’a pourtant pas mis aux manœuvres du parti Démocrate américain dans son obsession de faire tomber Trump. Et pour y arriver, il fallait se débarrasser d’un colosse politique devenu, ces dernières années, une épine dans le soulier de l’Etat : Bernie Sanders. Son assassinat politique par le DNC (Democratic National Committee) a eu lieu lors des primaires de gauche où des fraudes massives ont eu lieu pour imposer Biden.

Et à la suite de la victoire de Joe Biden qui n’a jamais été convaincant tout au long des primaires démocrates, le parti Démocrate opère une stratégie très subtile mais très efficace car pouvant aboutir sans aucun doute à la chute du 45ème président américain : autoriser le vote par correspondance.

Pour le faire, l’occasion ne pouvait pas être plus propice au moment où la pandémie à Coronavirus fait des ravages dans le pays. En effet, à la date du 25 septembre, les Etats-Unis ont franchi la barre des 200 000 morts. Pourtant, dans presque tous les Etats, les restrictions ont été levées et les places publiques prises d’assaut.

Mais, les Démocrates (qui, je le rappelle, sont loin d’être scandalisés de voir des centaines de rassemblements un peu partout dans le pays pour défendre les droits civiques des minorités) nous disent avec fermeté que les bureaux de vote peuvent favoriser la propagation du virus et que donc, il faut, à tout prix, éviter que les gens s’y rendent pour s’acquitter de leur devoir citoyen. C’est ainsi qu’ils ont fini par normaliser le vote par correspondance.

Il n’y a aucune certitude que le vote par correspondance n’est pas truffé de fraudes et l’autoriser dans une élection présidentielle n’est certainement pas une bonne idée. Car, si des centaines de personnes s’entassent dans des supermarchés ou dans des places publiques, cela ne devrait poser aucun problème qu’ils puissent se rendre dans un bureau de vote pour déposer leurs bulletins dans les urnes. Et en l’état actuel, rien n’empêche de le faire.

Préparer la population américaine à accepter une victoire volée : la stratégie des Démocrates est en passe de connaître un succès phénoménal car pour la présidentielle américaine de novembre prochain, 80 millions d’Américains voteront par correspondance et il est clair et net qu’une véritable fraude massive est en cours pour arracher à Trump une victoire qu’il a obtenue dans les urnes.

Pour vous donner une idée de l’absence de fiabilité du vote par correspondance, je dois faire remarquer qu’une enquête a été ouverte ce 25 septembre par l’Etat de Pennsylvanie où des bulletins de vote par correspondance ont été retrouvés dans une poubelle. Parmi ces bulletins dont la plupart ont été émis par des militaires américains, neuf ont été favorables à Donald Trump.

Depuis 48 heures, les médias libéraux tentent de tâter le pouls et de voir comment Donald Trump réagirait le soir de la présidentielle lorsqu’il sera informé qu’il a été battu par Joe Biden. Et pour ce faire, ils ont été nombreux à accuser le président américain de n’être pas prêt à reconnaître sa défaite, ajoutant ainsi une dose de panique dans une situation très tendue.

Je tiens aussi à rappeler que, ce 24 septembre, un sondage de Gallup a révélé que 61% des Américains veulent mettre fin au Collège Electoral, ce système qui a toujours existé aux Etats-Unis et qui avait permis à Trump de devenir président des Etats-Unis en 2016 même en ayant obtenu moins de voix que Hillary Clinton.

Pourquoi vouloir y mettre fin à quelques semaines d’une présidentielle cruciale? Parce que les Démocrates ont la certitude totale que leur candidat, Joe Biden, ne fait pas l’unanimité au sein de la gauche américaine et ne fait pas le poids face à Trump et qu’en conséquence, seule une fraude massive pourrait leur permettre de se débarrasser de l’actuel locataire de la Maison Blanche.

En conclusion, dans un mois, les citoyens américains seront appelés aux urnes pour choisir un président. Les électeurs Républicains dans leur grande majorité n’hésiteront pas à réélire Trump tandis que Biden devra fournir des efforts colossaux pour convaincre la moitié de l’électorat Démocrate.

A l’issue du scrutin, l’un des deux candidats sera élu président des Etats-Unis et je ne vois pas comment on pourrait échapper à des affrontements violents entre les deux camps. Car si Trump gagne, l’Establishment (l’Etat profond) ne reconnaîtra pas sa victoire et fera tout ce qui en son pouvoir pour s’y opposer, quitte à faire voter les Américains une seconde fois et si Biden est proclamé vainqueur, l’électorat radical de Trump n’hésitera pas une seule seconde à brandir les armes pour contester une victoire arrachée à leur président.

Le scénario d’un affrontement est donc inéluctable. L’Amérique du Nord se dirige tout droit vers une guerre civile et les événements actuels semblent le confirmer.