Rachel Dolezal, femme blanche qui s’identifie à une Noire, vient d’adopter un nom africain

Rachel Dolezal, femme blanche qui s’identifie à une noire, vient d’adopter un nom africain

Rachel Dolezal refait parler d’elle. Il y a trois jours, les médias américains avaient révélé la vie dure que traverse cette femme de 39 ans. Rachel Dolezal n’a en effet plus d’emplois, ni de logement et pour faire vivre ses enfants, elle dépend désormais des bons alimentaires que le gouvernement américain distribue aux familles démunies.

Ce jeudi, c’est le New York Post qui nous apprend que la femme de 39 ans, née Blanche mais voulant s’identifier à une Noire, vient de changer son nom. Désormais, la jeune femme ne s’appelle plus Rachel Dolezal, mais plutôt Nkechi Amare Diallo, un nom d’origine ouest-africaine.

« Don de Dieu »

D’après Washington Examiner, Rachel Dolezal a légalement changé son nom. New York Post s’appuie sur des documents d’un tribunal de Washington selon lesquels la jeune fille a effectué le changement de son nom depuis octobre dernier. Le média new-yorkais a d’ailleurs fourni des détails sur la signification du nom.

Le nom Nkechi est en effet le diminutif de Nkechinyere, d’origine Ibo, une ethnie présente au Nigeria. Le nom veut simplement dire en langue ibo : « don de Dieu ». Le nom « Diallo » est d’origine Peul, une ethnie qui aurait des racines au Moyen-Orient et en Afrique de l’Ouest.

« Rachel n’arrive plus à trouver du travail »

Rappelons que Rachel Dolezal a fait parler d’elle en 2015, date à laquelle elle avait affirmé être une femme noire. Des déclarations immédiatement rejetées par ses parents qui affirment qu’elle est bien une femme Blanche et pas Noire. Quelques jours plus tard, les médias publient des photos d’une jeune fille blanche blonde qui n’était autre que de Rachel Dolezal.

Depuis, la vie de cette jeune femme s’est transformée en un cauchemar. Elle a été licenciée de l’Université Est de Washington comme professeur assistante. Elle confie avoir candidaté pour plus de 100 postes, mais aucune réponse positive. Même pour trouver un éditeur pour ses mémoires, ce fut un parcours de combattant. Elle préfère désormais se réfugier auprès de sa famille, le seul endroit où elle se dit être « comprise et acceptée ».