Rapport accusant l’armée ukrainienne de mettre en danger les civils : Amnesty fait marche arrière et s’excuse

Le rapport de trop? Après avoir été récemment prise à partie par les autorités israéliennes qui l’accusent d’antisémitisme pour avoir publié un rapport sur le traitement réservé à la population palestinienne, l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme est dans la tourmente après avoir récemment publié un rapport accusant l’armée ukrainienne de mettre en danger sa propre population.

Dans le rapport publié ce 04 août sur son site officiel, Amnesty International dénonce les tactiques militaires de Kiev en révélant que des bases militaires sont installées dans des quartiers résidentiels, dans des écoles et dans certains cas à côtés des hôpitaux, mettant ainsi en danger la vie de centaines de civils.

« De telles tactiques violent le droit humanitaire international et mettent en danger les civils car elles transforment des objets civils en cibles militaires », révèle Amnesty. Et d’ajouter : « les frappes russes dans des zones habitées ont tué des civils et détruit des infrastructures civiles ».

Le rapport n’est pas passé inaperçu car ayant immédiatement provoqué la démission d’Osana Pokalchuk, jusqu’ici cheffe du bureau de l’organisation en Ukraine. Cette dernière, qui accuse Amnesty d’avoir agi en tant que soutien de la Russie, a fait ses adieux dans une publication postée sur son compte Facebook officiel.

Mais, l’affaire a déclenché une vive polémique ces dernières heures, allant jusqu’à faire réagir le président Zelenski. En effet, d’après le média britannique The Guardian, le président ukrainien a accusé Amnesty de « sélectivité immorale » et d’être en connivence avec la Russie.

En tout cas, ces dernières heures, les médias ont déclaré une guerre sans merci à l’organisation internationale l’accusant de jouer le jeu de Poutine. Et le plus dur dans ses critiques a été sans nul doute le média anglais The Telegrah qui, dans un édito publié ce 6 août, a ouvertement accusé Amnesty de « déchéance morale ».

Cependant, il n’y a pas que la presse à s’indigner. D’importantes personnalités se sont vertement attaquées à l’ONG, l’accusant de « sucer » la Russie. C’est notamment le cas Paul Massaro, spécialiste en politique étrangère. Dans un twitte posté sur son compte officiel, il a tiré à boulets rouges sur Amnesty.

L’organisation tente de calmer le jeu. Face à la pression subie de toutes parts, Amnesty International a fini par présenter ses excuses dans un communiqué. « Amnesty regrette profondément la détresse et la colère causées par notre rapport sur les tactiques de guerre de l’armée ukrainienne », réagit l’organisation qui dédouane l’armée ukrainienne de tout crime dans cette guerre.

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