Risque de guerre nucléaire : la Russie défie les Etats-Unis et refuse de lâcher la Corée du Nord

Le gouvernement russe a réitéré son engagement à résoudre le conflit nord-coréen par la voie diplomatique, en refusant catégoriquement de rompre ses relations avec la Corée du Nord

La Russie refuse catégoriquement de lâcher la Corée du Nord. Alors que les échanges entre les Etats-Unis et le régime nord-coréen deviennent de plus en plus houleux, la Russie estime dangereux de rompre ses liens avec Pyongyang. C’est en tout cas l’avis de Dmitry Peskov, porte-parole du gouvernement russe.

Réagissant à l’appel de Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations-Unis, de rompre les relations diplomatiques avec la Corée du Nord, Peskov dira : « vous savez, rompre les liens (avec la Corée du Nord) est la chose la plus facile à faire. (…) Nous devrions joindre nos efforts pour trouver une réponse à cette question ».

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, est dans le même sillage. Le ministre russe des Affaires étrangères déplore les actions des gouvernements occidentaux d’exacerber la tension entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. « Nous avons l’impression que tout est fait pour que Kim-Jong Un (président nord-coréen) dérape et prenne une autre décision plus dangereuse », a-t-il regretté.

« La Corée du Nord serait totalement détruit »

Sergey Lavrov promet que la Russie réagira en cas de violation. « C’est triste. S’ils veulent trouver un prétexte pour la destruction de la Corée du Nord, tel que l’a déclaré l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, qu’ils le disent clairement. Ensuite, nous prendrons une décision pour voir comment nous réagirons à cela », ajoute-t-il.

Rappelons que ce mercredi Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, avait appelé tous les pays à rompre leurs relations avec la Corée du Nord, y compris leurs relations commerciales. Lors d’une réunion d’urgence aux Nations-Unies, Nikki Haley avait mis en garde contre une éventuelle guerre entre les USA et la Corée du Nord, avant d’ajouter qu’en cas de guerre, la « Corée du Nord serait totalement détruit ».