Scandale en France : 26 organisations médicales appellent à la dissolution immédiate de l’Ordre des Médecins

En mars 2021, Lecourrier-du-soir.com avait relayé la tribune signée par 26 organisations qui appellent ouvertement à la dissolution de l’Ordre des médecins, une institution qui, ces derniers mois, s’est attiré la colère d’une partie de la communauté scientifique en prononçant des sanctions contre d’éminents médecins français.

Etant donné que la tribune est toujours disponible sur la page Twitter du Syndicat des Jeunes MG, nous avons jugé bon de la relayer pour nos lecteurs et lectrices qui n’étaient pas au courant de son existence

Excellente lecture

« 26 organisations ont signé une tribune accusant l’Ordre des Médecins et appelant à sa dissolution immédiate

La révolte des médecins aura bien lieu. En France, en pleine crise sanitaire, une vingtaine de professionnels de la santé dénonce l’Ordre des Médecins le jugeant ‘inutile” et “nocif” dans une tribune intégralement lue par Lecourrier-du-soir.com. Pour ces professionnels de santé, l’Ordre des Médecins (qui persécute Didier Raoult) doit tout simplement être dissous.

“Nous demandons la dissolution immédiate de l’Ordre des Médecins et appelons l’ensemble des professionnels concernés mais aussi la société toute entière à s’emparer de ce sujet. La santé est un sujet bien trop sérieux pour la confier aux seuls médecins”, pouvait-on lire dans le communiqué.

Dans la tribune signée par 26 organisations, les signataires tirent à boulets rouges sur l’institution. “L’Ordre déclare assurer un rôle d’instance disciplinaire pour les médecins. Or, cette institution protège les médecins corrompus et maltraitants tout en maltraitant les usagers et des professionnels respectant leur éthique professionnelle”.

Et d’ajouter: “l’Ordre dit veiller au maintien de la compétence des médecins. En réalité, il est incapable d’identifier les praticiens dont l’insuffisance professionnelle ou l’état de santé rendent dangereux l’exercice de la médecine et ne contrôle pas leur formation continue”. Les signataires iront jusqu’à remettre en cause la déontologie de l’institution.

Sur ce point précis, ils écrivent : “l’Ordre se présente comme le garant de la déontologie. Mais, de quelle qualité de soin parle-t-on quand il conteste le droit à l’IVG pour toutes les femmes? Ou quand il s’oppose au tiers payant? Ou que son président défend l’inexistence des dépassements d’honoraires?” »