Scandale en France : condamné à 1 an de prison, Sarkozy représentera la France aux funérailles d’Abe au Japon

D’après une information du journal Le Parisien, Emmanuel Macron a chargé Nicolas Sarkozy à représenter la France aux funérailles de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe, assassiné en juillet dernier

Un voyage qui fait grincer des dents. En effet, il a été révélé ce 13 septembre par Le Parisien que Nicolas Sarkozy, ancien président de la France et condamné l’année dernière à un an de prison, a été mandaté par Emmanuel Macron pour représenter la France aux funérailles de Shinzo Abe au Japon.

« Selon nos informations, c’est Nicolas Sarkozy qui représentera, à la demande d’Emmanuel Macron, la France le 27 septembre prochain aux funérailles nationales de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, assassiné en juillet dernier. L’ancien chef de l’État français y croisera des représentants de plus de 190 pays, dont environ 50 chefs d’État et autres hôtes étrangers de marque telle que la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris », nous apprend le média français.

L’information n’a pas manqué de susciter une vive polémique en France où certains ont vigoureusement dénoncé qu’un condamné puisse représenter le pays. C’est le cas de Sylvain Grandserre. Sur Twitter, cet internaute n’a pas manqué de faire part de sa grosse déception.

« La honte ! Macron charge Sarkozy de représenter la France aux funérailles de Shinzo Abe, l’ancien Premier ministre japonais tué en juillet. Personne n’a dit à Macron que Sarkozy bouffe avec Zemmour et qu’il a pris 2 fois de la prison ferme l’an dernier ? », s’interroge-t-il.

Même réaction pour le compte pro-écologie, Green is the New Black. « Donc #EmmanuelMacron juge normal de faire représenter la France aux funérailles de l’ancien dirigeant japonais par un délinquant encore en train de purger sa peine de prison. Faut-il vraiment s’en étonner ? Malheureusement, non », s’insurge ce compte.

Pour rappel, Nicolas Sarkozy avait été condamné à 1 an de prison en 2021 pour financement illégal pour sa campagne présidentielle de 2012. « Il s’agit de la deuxième condamnation pour Nicolas Sarkozy : il avait été condamné le 1er mars à trois ans de prison (dont un an ferme) pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes ». Il a fait appel de cette condamnation », avait révélé Le Monde.