Scandale France : en pleine pandémie, des magistrats de la Cour d’appel sont surpris dans un restaurant clandestin

Des magistrats de la Cour d’appel de Paris ont été verbalisés vendredi après-midi dans un restaurant clandestin situé en plein cœur de Paris, d’après Le Parisien

Le scandale de trop? En pleine crise sanitaire et au moment où des millions de citoyens sont contraints de manger chez eux, des citoyens de « première classe » (en raison de leur statut social) se permettent d’enfreindre librement les règles pourtant imposées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.

C’est l’information obtenue ce 30 janvier par Lecourrier-du-soir.com auprès du média Le Parisien. D’après cette source, des magistrats de la Cour d’appel ont été verbalisés vendredi midi à l’intérieur du restaurant L’Annexe situé dans le 4ème arrondissement de la capitale française.

« Des panneaux posés au sol annoncent de la vente à emporter. Sur l’ardoise, on trouve de la ‘pièce de boucher Aubrac, frites’, ‘omelette mixte frites’ ou encore du ‘tartare de bœuf » », rapporte Le Parisien. Et d’ajouter : « mais dans les faits, au moment où les agents interviennent, ces plats ont été emportés à quelques petits mètres. Une dizaine de personnes mangent et boivent debout dans quinze mètres carrés sur cette terrasse abritée. Les masques sont absents des visages. Sur les tables de bistrot, disposées le long de la vitrine, les policiers comptent cinq assiettes avec des restes de repas ».

« Une amende de 135 euros par client »

D’après le média, à l’arrivée des policiers, le climat est resté serein. Cependant, c’est au moment de la verbalisation, quand les flics ont demandé aux clients de présenter leurs identités, que les esprits se chauffent. « Et pour cause : la plupart sont des magistrats qui travaillent à la cour d’appel », révèle le média qui ajoute que les clients ont tenté de déstabiliser les forces de l’ordre en leur demandant dans quel cadre ils intervenaient. Ils ont fini par accepter de se faire verbaliser.

L’affaire ne passe pas et suscite déjà une vive indignation chez certains magistrats qui craignent que ce fait divers donne le sentiment « qu’il y aurait des passe-droits pour les gens qui sont censés faire respecter les lois ». En attendant de voir comment l’opinion publique va réagir à cet énième foutage de gueule de la part de celles et ceux qui font respecter les lois, 10 personnes ont été verbalisées, 135 euros par client, soit en tout 1 350 euros.