Scandale France : une arnaque organisée par l’Etat force les usagers Linky à rembourser 5,7 milliards d’euros

Une mauvaise nouvelle pour les propriétaires de Linky en France! La décision est finalement tombée et ils doivent s’attendre désormais à mettre la main à la poche pour payer la facture très salée du déploiement d’un compteur qui a été très largement rejeté par les populations. C’est en tout cas la révélation faite par le média français, Le Parisien.

En effet, d’après la source, les consommateurs commenceront à rembourser dès 2022 le déploiement dont le coût total est estimé à 5,7 milliards d’euros. Les usagers qui sont au nombre de 32 millions devront payer 130 euros. « Son montant ? 5,7 milliards d’euros, selon les calculs de la Cour des comptes, soit 130 euros par boîtier, fabrication et pose comprises, auxquels il faut rajouter des frais annexes. Un montant qu’il va falloir commencer à rembourser à partir de 2022 », renseigne Le Parisien.

C’est d’autant plus scandaleux qu’en 2011, l’Etat français rassurait les contribuables que le compteur Linky ne coûterait « pas un centime aux particuliers » (pour reprendre les termes d’Eric Besson, à l’époque ministre de l’industrie et l’énergie sous le mandat de Nicolas Sarko).

Mais, pour réussir à arnaquer les Français, Enedis, entreprise publique et EDF élaborent un montage financier criminel comme l’explique Le Parisien. « Certes, Enedis porte la majeure partie du coût (5,39 milliards d’euros). 10 % prélevés sur ses fonds propres, et le reste sous la forme d’un emprunt auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) à un taux extrêmement avantageux : 0,77 % », révèle Le Parisien.

Et d’ajouter : « mais le tour de passe-passe réside dans le fait que ce n’est pas l’entreprise qui remboursera à proprement parler la somme, mais bien le consommateur à travers notamment un mécanisme dit de ‘différé tarifaire’ qui permet de décaler le remboursement de quelques années. C’est lui qui rentrera en action l’année prochaine, à raison de plusieurs centaines de millions d’euros prélevés chaque année sur la facture, pour un total 2 milliards d’euros en 2030 ».

Ce 1 juin, à la suite de la révélation, les réactions ont été très nombreuses sur les réseaux sociaux où l’indignation a été au rendez-vous.