Tensions au Sénégal : le dialogue politique, quel dilatoire : une main tendue aux griffes limées (Par Khadim Dianko)

(Une analyse de Khadim Dianko)

Macky, un fin dealer,  tend un piège à ses opposants radicaux pour semer le doute chez  les citoyens entre les politiciens classiques et les anti systèmes.

Combien de dialogues ont été mis sur pied par ce régime ?

Toujours est-il que des pièges pour entacher les opposants ont été mis en œuvre lors des dialogues à col blanc des indépendances à nos jours. En atteste le dernier dialogue ouvrant la voie à Khalifa Sall pour être candidat à ces joutes électorales.

Le fondement de ces dialogues au mackisme est la compromission pourvu que la voie lui soit ouverte pour qu’il soit au contrôle de l’échiquier politique.
La préoccupation de ce petit président reste  manifeste car sa volonté est de grappiller des mois de plus injustement.

Par contre, Macky est dans une dynamique de sabordage des élections sachant que son candidat reste un poids plume. En dehors de cela, ce tyran encagoulé entend ipso facto avoir une main mise sur la destinée des Sénégalais même après son débâcle.

Entaché des pieds aux ongles, il se soucie dorénavant de son devenir parce que ayant commis autant de torts occasionnant énormément de morts d’hommes sans qu’aucune enquête ne soit menée à cet effet pour éclairer la lanterne des Sénégalais.
Au regard de tous ces maux, il nous faudrait,  après son départ, lui retirer son titre de président vu que son règne est rougi de sang pour des farces inutiles.

Farceur de grand acabit, ce monsieur n’honore point la démocratie Sénégalaise. Cette démocratie, sous le mackisme débordant, se voit cribler de balles à tel point qu’elle est à l’agonie 12 ans durant.

A cette souffrance de trop s’ajoute le manque d’élégance de cet homme grand de taille mais petit d’esprit qui pense toujours pouvoir être au centre de tout. Quel égoïsme ! Seul un limité penserait ainsi.

Il convient de rappeler que le Conseil Constitutionnel lui a ouvert une brèche pour qu’il continue dans ce dilatoire. Qu’est ce qui empêchait à ce conseil de maintenir la date du 25 février?

Rien à mon humble avis car un inelegant ne saurait jamais prendre du recul pour peser l’intérêt personnel de l’intérêt commun surtout qu’il a à son actif un drap rougi de sang.
Dialogue, toujours dialogue et encore dialogue, ce simulacre de dialogue n’intéresse que cette horde de politiciens classiques qui peine à voir le bout du tunnel parce que étouffée de tout bord par cette nouvelle génération de politiciens aux démarches systémiques.

Des comploteurs voire des traîtres de la République vivant sur le dos du peuple depuis longtemps sont mis à nu car les pratiques ancestrales malsaines consistant à endormir le peuple ne sont plus au rendez vous même vaines.

C’est pourquoi ils comptent agréger leur force- PS, PDS, AFP et APR- pour ne citer que ceux là pour se maintenir au pouvoir quoiqu’il en soit le prix à payer. Ils jouent leur va tout !

D’où le protocole de Conakry en 2019 entre Wade père et le mackisme, le mbourou AK soow avec Idrissa Seck, le projet de loi impertinent du PDS entre autres deals souterrains en sont de bel exemple.

En un tour d’horizon de la scène politique des indépendances à nos jours, ce groupuscule de prédateurs compte toujours détenir  la manette. Cela me permet de dire qu’au Sénégal, seuls les politiciens classiques restent des prédateurs de la République parce que leur désamour de la patrie les conduit inéluctablement vers des chemins tortueux mettant en péril notre économie au point que la pauvreté y est la constante.

Arrêtez vos farces et vos deals moyennant la préservation de vos propres intérêts!! Sachez que le temps vous est compté d’où vous devez vous ressaisir pour éviter de justesse que ce havre ne tombe dans une instabilité.