Gros scandale en France : l’Etat veut réduire le délai de recours d’un salarié licencié à 2 mois contre son employeur

Une nouvelle qui risque de ne pas plaire. En tout cas, en pleine crise sociale marquée par la lutte contre l’antisémitisme et le meurtre abject du jeune Thomas à Crépol, le ministère français de l’Economie et des Finances annonce une décision qui pourrait fâcher les syndicats.

En effet, d’après France TV Info qui donne l’information, Bruno Le Maire, actuel ministre de l’Economie, veut réduire à seulement 2 mois le délai de recours qu’un salarié licencié a pour se retourner contre son entreprise. Ce délai, jusqu’ici, est de 12 mois, c’est-à-dire 1 an.

« Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, explique, au journal le Parisien/Aujourd’hui en France, qu’il trouve le délai de recours d’un an beaucoup trop long. Il précise ‘qu’il est important que les salariés puissent être protégés’, mais il donne l’exemple des autres pays développés, où c’est plutôt deux mois, soit le bon délai, selon lui. En fait, Bruno Le Maire veut aller un cran plus loin que les ordonnances sur le Code du Travail de 2018 qui avaient déjà réduit le délai de trois à un an », rapporte le média français.

A en croire la même source, contrairement aux syndicats qui jugent cette décision « scandaleuse », les employeurs y sont plutôt favorables, même s’ils estiment que ce n’est pas leur priorité. « Sur le papier, les employeurs sont plutôt pour. C’est plus sécurisant de savoir au plus vite qu’un salarié ne peut pas se retourner contre vous. Mais, en même temps, les patrons reconnaissent que ce n’est pas leur priorité. Ce n’est pas tant la peur d’embaucher qui les anime, leur souci aujourd’hui, c’est d’avoir des candidats aux postes vacants », renseigne France TV Info.

A peine révélée, l’info commence déjà à susciter des inquiétudes chez certains citoyens français qui ont fait part de leur crainte sur les réseaux sociaux. « Nouvelle attaque des droits des salariés. Au non du bon sens…unique bien sur. Rien sur l’état psy d’un salarié qui subit un licenciement abusif et reste un temps incapable de se défendre », réagit l’internaute Iparia.