Terrible nouvelle pour l’extrême-droite : l’eurodéputée, Maxette Pirbakas, condamnée à 160 000 euros d’amende

Une condamnation qui risque d’écorner l’image de l’extrême-droite française à quelques mois des élections européennes. En effet, d’après Mediapart qui a donné l’info ce 03 mai, l’euro-députée, Maxette Pirbakas, a été condamnée à verser une lourde amende à un assistant qu’elle n’a pas payé depuis deux ans et demi.

« Déjà soupçonnée d’avoir détourné à son profit près de 57 000 euros des caisses de l’antenne guadeloupéenne de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) de 2017 à 2019, l’eurodéputée d’extrême droite Maxette Pirbakas a été condamnée, mardi 30 avril, à verser plus de 160 000 euros à un de ses collaborateurs par le conseil des prud’hommes de Pointe-à-Pitre, comme l’a révélé La 1ère, rapporte Mediapart.

En se penchant sur les faits, le site d’investigagtion le plus fiable de France poursuit : « la justice a notamment établi que cet assistant parlementaire avait travaillé pendant deux ans et demi, de son embauche le 1er février 2021 jusqu’au 16 octobre 2023, sans toucher le moindre salaire de la part de Mme Pirbakas, élue en douzième position de la liste Rassemblement national (RN) de Jordan Bardella en 2019 avant de rejoindre les rangs de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, lors de la présidentielle 2022″. 

Ce 03 mai, peu après l’annonce de sa condamnation, l’euro-députée, Maxette Pirbakas, a publié un communiqué sur son compte X (ex-Twitter), dénonçant « un jugement politique et partial ». Dans le communiqué lu par Lecourrier-du-soir.com, elle prévient qu’elle fera appel de ce jugement.

« Mon communiqué de presse du 02/05/2024 suite à ma condamnation ce 30 avril en premier jugement du Conseil de prud’hommes de Pointe-à-Pitre où je découvre avec stupéfaction et consternation que j’étais représentée par une avocate substituée que je ne connais pas, qui s’avère être une sympathisante d’extrême gauche et donc une adversaire politique. Je dénonce un jugement politique et partial dans l’affaire qui m’oppose à celui qui se prétend être mon assistant parlementaire qui n’a été qu’un sympathisant bénévole déguisé dans une campagne aux dernières élections régionales. J’entends faire appel de ce jugement inique », peut-on lire.

Pour en savoir plus, Lecourrier-du-soir vous invite à lire l’article de Mediapart