Terrible nouvelle pour Macron : 40 députés européens déclarent la guerre à la France

Les euro-députés déclarent la guerre à la France à seulement une année des Jeux Olympiques. C’est en tout cas l’information que Lecourrier-du-soir.com a apprise ce vendredi 17 mars du journal Le Monde qui nous en dit un peu plus sur cette affaire. En effet, d’après ce média, les euro-députés dénoncent l’expérimentation de « vidéosurveillance intelligente » prévue pour les JO de 2024 à Paris.

« Une quarantaine d’eurodéputés, très majoritairement issus des groupes Verts, S&D (sociaux-démocrates) et Gauche unitaire, ont écrit, vendredi 17 mars, à leurs homologues français pour leur demander de s’opposer à l’article 7 du projet de loi sur les Jeux olympiques, qui prévoit le déploiement, à titre expérimental, de caméras ‘augmentées’ à Paris », renseigne Le Monde.

Et d’ajouter : « ces caméras, qui ajoutent à la vidéosurveillance classique des technologies d’analyse automatique, doivent permettre, selon leurs promoteurs, de détecter des comportements suspects. Mais leurs critiques soulignent qu’au-delà d’une efficacité douteuse ces dispositifs de surveillance présentent de multiples risques pour les libertés publiques. La plupart des grandes organisations de défense de la vie privée et des droits humains, dont Amnesty International, s’opposent à leur déploiement ».

Mais, alors pourquoi s’opposent-ils à l’expérimentation de la vidéosurveillance intelligente? A cette question, Le Monde nous donne des réponses. « Les auteurs du courrier estiment que, en adoptant ce texte sans attendre les résultats des débats au niveau européen, la France ‘sape[rait] le rôle de démocratie et de contrôle du Parlement européen. L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques et paralympiques risque d’entrer en conflit avec la loi européenne sur l’IA' », explique le journal français.

Et ce n’est pas tout. D’après Le Monde, ces eurodéputés « estiment également que le fait qu’un ‘pays démocratique comme la France’ encourage ce type de surveillance automatisée revient à ‘donner carte blanche aux régimes répressifs du monde entier pour qu’ils fassent de même avec leurs propres citoyens' ».