Terrible nouvelle pour Macron : l’Etat doit plus de 100 millions d’euros aux concessionnaires automobiles

Une facture très salée. En pleine crise financière marquée par une détérioration des finances publiques, l’on apprend que l’Etat français, sous Emmanuel Macron, traîne une grosse dette auprès des concessionnaires. C’est du moins l’information révélée par BFMTV qui parle de 100 millions d’euros.

« Une lourde dette de l’État envers les concessionnaires. Le dispositif de leasing social pour les voitures électriques a rencontre un grand succès auprès des automobilistes français, au point d’être suspendu à 50.000 commandes pour l’année 2024. Pour pouvoir proposer une voiture électrique à moins de 150 euros mensuels, l’État apporte 13.000 euros à chaque dossier. Or, cette somme est avancée par les concessionnaires, qui doivent ensuite réclamer son remboursement. Mais, pour l’heure, les rouages se sont bloqués: les concessionnaires n’ont toujours pas vu la couleur de l’argent », renseigne BFMTV.

Et la même source d’ajouter : « l’État est actuellement redevable de plus de 100 millions d’euros auprès des concessionnaires – 140 millions d’euros selon le syndicat Mobilians. La plateforme en ligne sur laquelle les concessionnaires enregistrent les dossiers de leasing social, mais aussi pour le bonus écologique qui fonctionne sur le même modèle, n’est toujours pas ouverte. Son ouverture n’a cessé d’être repoussée. Le groupe Stellantis, dont les marques (Peugeot, Fiat, Citroën ou encore Opel) ont emporté 70% des commandes de voitures électriques dans le cadre du leasing social, sont particulièrement exposées ».

A peine révélée, l’affaire suscite déjà une grosse polémique sur les réseaux sociaux. Ainsi, dans un message posté sur son compte X (ex-Twitter), Xavier Horent, directeur général de Mobilians, a directement interpelé Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. « Plus de 100 millions avancés par des entreprises, une dette dont doit s’acquitter rapidement l’État auprès d’une profession qui tient ses engagements. Cela se respecte », réagit-il.