Terrible nouvelle pour Macron : l’Etat se serait endetté de 100 millions pour financer la Cité Internationale de la langue française

Emmanuel MACRON President of France during the Final Top 14 match between Castres Olympique and Montpellier Herault Rugby at Stade de France on June 24, 2022 in Paris, France. (Photo by Franco Arland/Icon Sport)

L’Etat français épinglé par un rapport de la Cour des Comptes sur la gestion financière de la Cité Internationale de la Langue Française. C’est du moins ce qu’a révélé, ce 30 mars, France Info qui se base sur un rapport de la Cour des Comptes qui dénonce « un contrôle insatisfaisant ».

Mais, alors, de quoi s’agit-il réellement. En effet, d’après cette source, l’institution financière dénonce le budget alloué au financement de la Cité érigée à Villers-Cotterêts. Un budget qui, d’après l’institution, serait le double de ce qui a été annoncé par l’Etat en 2019. Sur ce point précis, la remarque faite par France Info risque de déclencher une vive polémique en France.

« En 2019, le budget alloué était de 110 millions d’euros. Quatre ans plus tard, en 2024, on découvre que ‘le coût total du chantier est désormais estimé à 234 millions d’euros’. Soit plus du double qu’à l’origine. Mais alors comment a été payé le surplus ? », révèle le média français.

Le média nous apprend des choses qui jusqu’ici étaient cachées au grand public, à savoir des crédits exceptionnels d’un montant de 100 millions d’euros pour la réalisation de ce projet. Et ce n’est pas tout comme l’explique France Info : « mais ce n’est pas tout. ‘Pour couvrir l’impasse constatée pour le chantier de Villers-Cotterêts’, 19 millions de crédits prévus pour la presse et 5 millions du Centre national de la musique ont finalement été versés pour finaliser le chantier axonais’ ».

Le média continue : « dans son rapport, la Cour des comptes pointe du doigt un autre élément concernant le financement. En 2019, dans le budget initial de 110 millions d’euros, une enveloppe de 30 millions d’euros provenait du PIA3, un programme national censé ‘soutenir un effort d’investissement de long terme en faveur de projets prometteurs et innovants dans des secteurs stratégiques pour la France. ‘Un choix que la Cour des comptes estime ‘contestable au vu de l’absence de lien avec l’objet du programme auquel ils sont rattachés’ ».