Terrible nouvelle pour Macron : une révolte de la Police Judiciaire est déclenchée et le pouvoir est en danger

Le gouvernement a-t-il commis une erreur fatale en se débarrassant d’Eric Arella, désormais ex patron de la Police Judiciaire de Marseille? La question se pose et le débat est ouvert. En tout cas, ce qu’on peut dire, c’est que moins de 24 heures après son limogeage par le gouvernement, la colère des policiers bat son plein et si rien n’est fait pour apaiser les tensions, cela risque de finir très mal.

En effet, ce 08 octobre, plusieurs policiers ont réagi et aucun d’entre eux n’a pu cacher sa grosse colère. Ainsi, commentant le limogeage d’Arella, Mathieu Valet, porte-parole d’un syndicat de policers, n’a pas été tendre envers le gouvernement et déplore qu’Eric Arella ait été « viré comme un malpropre ».

« Un grand patron de la PJ virer comme un malpropre, c’est du jamais vu! Éric Arella, 40 ans de #Police, servait Marseille et sa région depuis 2015. Unanimement reconnu par ses pairs, loyal, apprécié de ses troupes, il va laisser un grand vide à l’Evêché! », tonne-t-il sur Twitter.

Et le bras de fer qui oppose policiers à l’Etat risque de prendre des proportions comme le révèle le journal Le Monde qui parle d’une révolte au sein de la police judiciaire française. Cette révolte est désormais en place après la publication montrant des policiers de Nanterre entonnant la Marseillaise pour dénoncer le limogeage d’Eric Arella.

La situation est d’autant plus accablante pour le pouvoir que ce 07 octobre le syndicat des commissaires de la Police Nationale a émis un communiqué (lu par Lecourrier-du-soir.com) dénonçant le sort qui a été réservé à l’ex patron de la PJ de Marseille. Le syndicat parle d’une décision « brutale » et « injuste ».

« Limoger un chef de police doit rester un acte exceptionnel et justifié par des motifs graves et avérés. Au-delà des nombreux témoignages de soutien qui affluent pour Eric Arella, cette décision, si elle respecte les règles discrétionnaires des emplois de la Police Nationale, est totalement incomprise par une immense partie des chefs de police », s’insurge le syndicat.

Jusqu’où ira ce bras de fer entre Policiers et Etat français? La question se pose. En attendant d’obtenir une réponse, le constat est sans appel : les liens sont, pour le moment, rompus et c’est une très mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron qui compte réformer la France dans son deuxième et ultime mandat à la tête du pays.