Terrible nouvelle pour Macron : son ex “M. Retraite” condamné à 4 mois de prison pour non-déclaration d’intérêts

Alors que la presse française vient de révéler que 19 millionnaires figurent dans le gouvernement d’Elisabeth Borne à la suite de la publication de leur déclaration de patrimoine, Lecourrier-du-soir.com tient à rappeler à ses chers lecteurs que dans l’entourage du président, tous sont loin d’être exemplaires. En effet, il y a tout juste une année, Jean-Paul Delevoye, ex « Monsieur Retraite » de Macron, a été condamné à 4 mois de prison pour non-déclaration d’intérêts.

Lecourrier-du-soir.com vous invite à relire cette information qui mérite d’être mise à la disposition du peuple

Excellente lecture 

« La justice française a requis 15 000 euros d’amende et 4 mois de prison avec sursis contre Jean-Paul Delevoye, ex “Monsieur Retraite” d’Emmanuel Macron. Il était poursuivi pour non-déclaration d’intérêts

Coup dur pour Macron. Après son ministre Alain Griset, poursuivi pour avoir omis de déclarer plus de 100 000 euros, c’est désormais au tour de Jean-Paul Delevoye de devoir s’expliquer sur des mandats non déclarés. Une faute lourde qui, aujourd’hui, lui coûte très cher.

En effet, à en croire Le Parisien, l’ex ancien haut-commissaire aux retraites (de Macron) a été condamné jeudi à une amende de 15 000 euros assortie d’une peine de 4 mois de prison avec sursis. “Il n’y a pas de peine d’inéligibilité à son encontre ni d’inscription à son casier judiciaire”, précise la source.

Jean-Paul Delevoye est-il coupable de ce dont il est accusé? Cette question revêt toute sa pertinence à la suite des révélations assez surprenantes du journal Le Parisien. En effet, d’après ce média, “d’entrée de jeu, l’ancien chiraquien devenu l’homme de confiance du président et l’un des piliers de la Macronie, (…), a choisi le ‘plaider-coupable’. Autrement dit, en jargon judiciaire, une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), qui au terme d’une procédure allégée, conduit le procureur de la République à proposer une peine inférieure à celle encourue, en échange de la reconnaissance de sa culpabilité.”

En tout cas, interrogée par AFP, son avocate, Me Marion Delaigue, rétorque que son client assumait sa responsabilité dans les faits qui lui étaient reprochés. “C’était une audience dans le cadre de laquelle monsieur Delevoye a pu dire qu’il assumait sa responsabilité dans les faits qui lui étaient reprochés. Tant la présidente du tribunal que le procureur ont reconnu la bonne foi de monsieur Delevoye, qui n’a cherché ni à se dérober ni à frauder”, a-t-elle déclaré.

Il convient de rappeler que ce n’est pas le seul scandale qui secoue le gouvernement. Fin juillet dernier, Alain Griset, ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, avait été cité à comparaître dans une affaire de non déclaration de son patrimoine et de ses intérêts, au moment de son entrée au gouvernement. Dans la presse, on parlait d’une omission portant sur la somme de 100 000 euros.

Le 12 octobre, le gouvernement avait reçu un coup de massue. Car, à cette date, la justice avais requis entre 10 et 12 mois de prison avec sursis, 3 ans d’inéligibilité et 30 000 euros d’amende pour Alain Griset ».