Terrible nouvelle pour Zelensky : le Congrès américain refuse d’installer un buste à son image au Capitole

Près d’un an après le déclenchement de la guerre en Ukraine, Zelensky semble ne plus faire l’unanimité en Occident. En tout cas, aux Etats-Unis, pays où il a été soutenu à coup de plusieurs milliards de dollars, une partie du Congrès s’est levée contre l’idée de l’élu républicain, Joe Wilson, d’ériger un buste à l’image de Zelensky au sein du Capitole 

L’engouement suscité par Zelensky est-il en train de s’éclipser? En tout cas, au pays de l’Oncle Sam où le président ukrainien a récemment été reçu en grande pompe par Joe Bidden, des membres du Congrès semblent en avoir marre de l’idéalisation d’un chef d’Etat devenu le chouchou des médias et des hommes politiques occidentaux depuis le début de la guerre en Ukraine.

Et la nouvelle obtenue ce 12 janvier par Lecourrier-du-soir.com semble confirmer cette hypothèse. En effet, d’après le média américain The Hill, des membres du Congrès américain ont catégoriquement refusé l’idée d’installer un buste du président ukrainien au Capitole.

A en croire The Hill, l’idée émane de Joe Wilson, lequel a suggéré que le comité des Beaux-Arts du Congrès américain fasse construire un buste à l’image du président ukrainien et le place quelque part au sein du Capitole. Une proposition balayée d’un revers de main par ses pairs.

En tout cas, sur Twitter, les détracteurs de Wilson n’ont pas été tendres envers le président ukrainien. « Absolument pas. Nous servons l’Amérique, pas l’Ukraine », a ainsi réagi Marjorie Taylor-Greene, candidate républicaine pour le 14ème district congressionnel de l’Etat de Géorgie en 2020.

Et Marjorie Taylor Greene ne fut pas la seule à s’indigner. Dans un poste publié sur son compte Twitter officiel, l’élu républicain, Andy Biggs, n’y va pas de main morte. « Il existe maintenant une résolution du Congrès qui cherche à ériger la tête de Zelensky (en buste) dans le bâtiment du Capitole. Les 100 millions de dollars qu’on a accordés à l’Ukraine n’étaient-ils pas suffisants », s’interroge-t-il.