Toronto : des poupées sexuelles seront bientôt utilisées comme des prostituées

La ville de Toronto sera la première en Amérique du Nord à abriter un bordel entièrement composé de poupées sexuelles. L’ouverture de ce lieu qui divise les habitants de la ville est prévue ce mois de septembre

Une première en Amérique du Nord. Un centre commercial basé à Toronto va accueillir en septembre un hôte particulier : une maison close entièrement composée de poupées sexuelles. Aura Dolls, l’entreprise qui se charge de la gestion de cette maison close, dit vouloir apporter une satisfaction totale aux clients.

Interrogée par le média City News, la directrice, Claire Lee, apporte des précisions. « Cela fonctionnera comme dans une maison close. Les clients entrent, ils ont leur propre chambre. A l’intérieur, se trouve une télévision qui diffuse des films pour adultes et il y a aussi une poupée qui attendra dans la chambre », a-t-elle fait savoir.

Sur leur site internet, on peut voir des photos accompagnées de noms et de descriptions de chaque poupée. On y trouve également les tarifs. Les prix varient de 80 dollars pour 30 minutes à 960 dollars pour 02 heures. Autre particularité du lieu : les clients n’échangeront qu’avec un seul être humain : la personne à l’accueil.

« Nous n’avons pas une équipe ici, nous n’avons qu’une caméra »

« Nous n’avons pas une équipe ici, nous n’avons qu’une caméra. A l’accueil, les clients payent et puis se dirigent vers leurs chambres où ils passeront un bon moment avant de rentrer chez eux », explique Claire Lee. Pour passer du bon temps avec les poupées, l’entreprise conseille aux clients d’utiliser du lubrifiant et des préservatifs. L’hygiène sera bien au rendez-vous car les poupées seront nettoyées quotidiennement, trois fois par jour.

Sur City News, les propriétaires expliquent que l’idée d’ouvrir une maison close entièrement composée de poupées prostituées leur est venue du Japon. Mais déjà, il existe quelques couacs. En effet, l’entreprise qui avait rendu public l’adresse de ses locaux à Toronto a été sommée de quitter les lieux suite à une plainte déposée par les voisins.