Vaccination obligatoire : en Espagne, 3.000 euros d’amende pour toute personne qui refuse de se faire vacciner

La communauté autonome de Galice, en Espagne, a présenté une nouvelle loi sanitaire visant à infliger une amende de 3.000 euros à toute personne refusant de se faire vacciner lorsque le vaccin anti-Covid sera disponible

Face à la réticence des peuples à se faire vacciner contre le Coronavirus, certains dirigeants politiques veulent imposer la force. C’est le cas de l’Espagne où le président d’une communauté autonome (région) a annoncé ce jeudi des mesures fortes contre les rétifs à la vaccination anti-Covid-19.

C’est du moins ce que nous ont appris nos confrères du journal espagnol 20minutos.es. En effet, d’après ce média, le président de la région de Galice, Alberto Nunez Feijoo, a présenté une loi qui sanctionnera toute personne vivant dans la région et refusant de se faire vacciner lorsque le vaccin sera disponible. Les sanctions ont été annoncées dans le cadre de l’adoption d’une nouvelle loi dite « Loi de Saude » (Loi Sanitaire).

« Jusqu’à 3.000 euros d’amende »

20minutes.es parle de trois niveaux d’infraction soulignés dans le document : niveau léger, niveau grave et niveau très grave. On parle de niveau très grave lorsque le résident de la région bafoue les règles émises par les autorités locales à savoir le non-respect des mesures sanitaires, le refus de porter le masque, l’organisation de soirées privées clandestines, le refus de fournir des informations personnelles aux autorités pour celles et ceux qui seraient atteints de Covid-19 ou le refus de se faire vacciner. En cas de niveau grave, les contrevenants doivent payer une amende qui varie entre 3.000 et 600.000 euros.

Il convient de souligner que l’Espagne est l’un des pays d’Europe où les mesures sanitaires sont les plus sévères. En effet, en septembre dernier, la communauté autonome d’Aragon avait annoncé des mesures qui n’étaient pas passées inaperçues en faisant savoir à sa population que les forces de l’ordre étaient autorisés, dans le cadre de la lutte contre le virus, à recevoir les données privées (noms, prénoms, adresses…) des personnes atteintes de Covid-19 ou présentant des signes. Le but était de les exhorter à respecter le confinement.