Vaccination obligatoire en France : l’Etat est averti : 522 recours ont été déposés devant le Conseil d’Etat

522 personnes interdites d’activité professionnelle pour avoir refusé de se faire vacciner ont déposé un recours auprès du Conseil d’Etat afin d’obtenir réparation

Le Conseil d’Etat a du pain sur la planche. En effet, moins d’une semaine après l’entrée en vigueur ce 15 septembre de l’obligation vaccinale pour les soignants, plusieurs salariés victimes de la nouvelle mesure ont décidé de se révolter pour contester leur suspension devant les tribunaux.

C’est du moins l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 19 septembre du média Le Parisien. Dans un article paru sur son site ce dimanche, le média français nous révèle que 522 victimes ont déposé un recours auprès du Conseil d’Etat en vue d’obtenir réparation. Les 522 soignants, personnels administratifs et sapeurs-pompiers ont confié leur dossier à l’avocat niçois Jérôme Campestrini.

« Depuis que cet avocat du barreau de Nice a déposé le 9 septembre deux requêtes devant le Conseil d’État contre le décret d’application imposant la vaccination obligatoire pour les soignants, ses coordonnées circulent sur les réseaux sociaux (…). Beaucoup de ces requérants exercent dans les Alpes-Maritimes, mais aussi dans des départements limitrophes, et se sont regroupés au sein du collectif Soignants 06 », nous apprend la source.

« Deux requêtes ont déjà été déposées pour l’annulation du décret du 7 août »

Le média précise que deux requêtes ont été déposées par l’avocat. La première est un référé suspension, c’est-à-dire une procédure urgente qui vise à suspendre le décret d’application du 7 août 2021, tandis que la seconde demande l’annulation pure et simple de ce décret.

Expliquant les raisons avancées par Jérôme Campestrini, Le Parisien note : « l’avocat avance plusieurs arguments, notamment le fait ‘qu’aucune étude ne prouve que le Covid-19 est devenu une maladie nosocomiale’, c’est-à-dire que des patients arrivés sans le Covid-19 en milieu hospitalier auraient pu l’attraper sur place ».