La police française est en colère. Sept ans après l’interpellation très musclée du jeune Théo Luhaka qui avait défrayé la chronique en France, la justice a finalement tranché. En effet, ce 19 janvier, les trois policiers jusqu’ici présumés coupables ont été condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis. C’est du moins ce qu’ont révélé plusieurs médias, dont France Bleu.
« Après plus de neuf heures de délibéré, trois policiers ont été condamnés à des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, vendredi, par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l‘interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka à Aulnay-sous-Bois, jeune homme noir, érigé depuis en symbole des violences policières », renseigne la source.
Et France Bleu de dévoiler les noms des policiers condamnés. « Le gardien de la paix Marc-Antoine Castelain a été reconnu coupable du coup de matraque qui a grièvement blessé le jeune homme, de 22 ans à l’époque. Il a été condamné à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer sur la voie publique pendant cinq ans. Des peines de trois mois de prison avec sursis ont été prononcées à l’encontre de ses collègues Jérémie Dulin et Tony Hochart pour violences volontaires », rapporte le média français.
Et, comme l’on pouvait s’y attendre, la condamnation des trois policiers a été fermement dénoncée par Linda Kebbab, déléguée nationale SGP Police FQ. « On est soudés tous ensemble, autour de nos collègues qui ont été diffamés », a-t-elle déclaré face à la presse.
Affaire Théo: « On est soudés tous ensemble autour de nos collègues qui ont été diffamés », affirme Linda Kebbab (déléguée nationale SGP Police-FO)
➡ Des peines de 3 à 12 mois de prison avec sursis ont été prononcées contre les policiers mis en cause pic.twitter.com/OTjlpPknwX
— BFMTV (@BFMTV) January 19, 2024