Au bout d’âpres négociations ayant duré plusieurs mois, Pfizer propose à l’Union Européenne de payer moitié prix chaque dose annulée. Une proposition formellement rejetée par des Etats de l’Est, lesquels se plaignent depuis plusieurs mois de s’être retrouvés avec un surplus de doses dont ils ne veulent plus. D’ailleurs, début mars 2023, la Bulgarie avait annoncé avec détruit 2,8 millions de doses
Pfizer met à exécution sa menace. En mars dernier, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur une information exclusive du média Financial Times, relayait les avertissements de Pfizer adressés à l’Union Européenne sur un sujet qui divise : le surplus de doses de vaccins dont l’UE ne veut plus.
Ainsi, après la grosse colère d’Etats membres tels que la Bulgarie ou la Pologne, le laboratoire américain, mis sous pression, avait décidé de changer les termes des contrats, mais à une seule et uniquement condition : l’Union Européenne paie pour les doses déjà fabriquées même si elle n’en a plus besoin.
« Le laboratoire américain a accepté de prolonger son contrat de 2023 à 2026, d’après deux personnes proches du dossier. Mais, il insiste pour obtenir le paiement des doses commandées dans le contrat et qui ne seront jamais fabriquées », nous apprenait The Financial Times.
Pfizer met à exécution sa menace. En mars dernier, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur une information exclusive du média Financial Times, relayait les avertissements de Pfizer adressés à l’Union Européenne sur un sujet qui divise : le surplus de doses de vaccins dont l’UE ne veut plus.
Ainsi, après la grosse colère d’Etats membres tels que la Bulgarie ou la Pologne, le laboratoire américain, mis sous pression, avait décidé de changer les termes des contrats, mais à une seule et uniquement condition : l’Union Européenne paie pour les doses déjà fabriquées même si elle n’en a plus besoin.
« Le laboratoire américain a accepté de prolonger son contrat de 2023 à 2026, d’après deux personnes proches du dossier. Mais, il insiste pour obtenir le paiement des doses commandées dans le contrat et qui ne seront jamais fabriquées », nous apprenait The Financial Times.
Les 10 pays ont mis sur la table un certain nombre de doléances, dont le fait de pouvoir résilier les contrats signés avec les labos quand ils (ces pays) n’en ont plus besoin et la possibilité de pouvoir réduire le nombre de doses commandées.
Dans la lettre dont une partie a été lue par Politico.eu, les 10 pays en question se plaignent de s’être retrouvés avec une grande quantité de vaccins sous la main et ne comprennent pas que les négociations entre l’UE et les laboratoires pharmaceutiques (à ce sujet) n’aient pas porté leurs fruits. Ils se sont également plaints que les vaccins leur soient livrés peu avant leur date d’expiration.
D’après les informations obtenues par Politico, la lettre a été adressée à Stella Kyriakides, commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs. A en croire la source, l’initiative est menée par la Pologne et a été soutenue par 9 autres pays de l’Est que sont : la Bulgarie, la Croatie, l’Estonie, la Hongrie, La Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.