Benjamin Griveaux tacle les opposants à Macron : « ils défendent leur clientèle électorale »

Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a été l’invité de RTL ce jeudi 12 avril peu après l’intervention d’Emmanuel Macron sur TF1. Le porte-parole s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment la question de la SNCF qui divise l’opinion publique française entre pro-réformes et anti-réformes

Sur RTL, Benjamin Griveaux affirme que Macron ne fait qu’appliquer le programme sur lequel il a été élu. « Il a des convictions, il est déterminé et chose nouvelle sans doute dans le paysage politique français, il met en place le programme sur lequel il a été élu. Il n’est pas dans une politique du renoncement ou de l’ajustement, mais de la transformation », précise-t-il.

« Il y a eu des immobilismes, des petits renoncements »

Et Benjamin Griveaux d’ajouter : « nos concitoyens ont dit, il y a un an, dans le cadre de l’élection présidentielle qu’ils avaient envie de tourner une page. Une page de plusieurs décennies où il y a eu des immobilismes, des petits renoncements, des ajustements successifs de notre modèle ».

Sur RTL, le porte-parole du gouvernement met en garde les politiciens qui veulent monter les Français les uns contre les autres. « Mais, est-ce que dans notre pays on peut avoir un peu une société de confiance et arrêter de monter les Français les uns contre les autres, les salariés contre les patrons, les fonctionnaires contre le privé, les retraités contre les actifs ? », se demande-t-il.

« Nous ne montons pas les Français contre les autres »

Selon Benjamin Griveaux, cette politique n’est pas celle du gouvernement. « Ce n’est pas un reproche qui est justifié. Nous ne montons pas les Français les uns contre les autres. Nous faisons confiance à ceux qui ont bénéficié d’une baisse de l’ISF pour qu’il y ait un réinvestissement dans l’économie française. (…) Ce pays meurt de ne pas avoir des relations de confiance entre les différents corps intermédiaires, entre le corps politique, entre les entreprises, entre le monde associatif et la société civile », explique-t-il.

S’adressant à l’opposition, il dira : « on n’est pas dans l’idéologie. Moi, ce que j’entends là, les trois intervenants avant moi, ils sont tous dans l’idéologie. Ils défendent leur clientèle électorale. Nous, on s’adresse aux Français, on s’adresse aux pays. On est dans le pragmatisme. On fait ce qui fonctionne, on retient les idées qui marchent… ». Sur la colère d’une partie des Français, Griveaux dira : « on entend la colère, on entend les inquiétudes, on entend aussi l’urgence… »