Gilets Jaunes : le boxeur Christophe Dettinger porte désormais un bracelet électronique

Le boxeur Gilet Jaune, Christophe Dettinger, est sorti de prison mais porte désormais un bracelet électronique

Bracelet électronique pour Christophe Dettinger. Le boxeur qui avait fait la une des médias en début d’année après avoir été filmé en train d’assener des coups à un CRS pour défendre des Gilets Jaunes violemment réprimés par les forces de l’ordre a passé sa dernière nuit en prison.

Dans la presse, des informations ont été fournies sur sa mise en liberté. En effet, selon son avocate, l’ex champion de boxe a obtenu ce lundi 3 juin le port du bracelet électronique. Christophe Dettinger pourra désormais rentrer chez lui. Mais, ses horaires de sortie sont maintenus.

« Interdiction de paraître en certains lieux de Paris »

L’ex champion de boxe s’est engagé à « exercer une activité professionnelle », à « réparer les dommages causés » ainsi qu’à « respecter l’interdiction de paraître en certains lieux dans le département de Paris ». Il convient de rappeler que l’ex champion de boxe a été jugé ce 9 janvier dans l’après-midi pour violences volontaires.

Sa situation avait été aggravée par la découverte d’un fusil de chasse lors d’une perquisition dans son domicile situé à Arpajon. Dettinger s’était présenté face à un juge ce 13 février. Une comparution qui avait suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux où beaucoup d’internautes dénonçaient le traitement de faveur réservé au commandant de police de Toulon filmé en train de tabasser des Gilets Jaunes.

« Filmé en train de s’en prendre à un CRS »

Christopher Dettinger s’était fait connaître ce 5 janvier lors de l’ACTE 8 des gilets jaunes. Lors de cet acte, le boxeur avait été filmé en train d’asséner des coups à un CRS. La scène, largement partagée sur les réseaux sociaux, s’était déroulée à Paris, non loin de l’Assemblée Nationale.

Le boxeur avait défrayé la chronique pendant plusieurs jours après une cagnotte qui avait été lancée pour le soutenir. La cagnotte qui avait dépassé les 100 000 euros avait finalement été suspendue sur ordre du gouvernement qui avait fait part de son indignation. Une autre cagnotte avait été lancée en soutien au policier.