Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur et de l’innovation, a été l’invitée d’Elisabeth Martichoux ce lundi 18 juin. Sur le plateau de RTL, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le bac qui a commencé ce lundi sur l’ensemble du territoire français. La ministre a aussi abordé la grève de la SNCF et les risques qu’elle peut avoir pour les élèves
« Je pense que ce qu’ils sont en train de faire est de rendre leurs revendications totalement incompréhensibles. La loi est maintenant votée et je pense que l’ensemble des gens sont très attachés au baccalauréat. (…) Empêcher un jeune de passer son examen, de passer son bac, c’est un petit peu irresponsable », dit Frédérique Vidal.
S’adressant aux grévistes de la SNCF, le message de la ministre est clair : « je leur dis que je comprends qu’ils aient envie de faire grève. Une fois de plus, c’est leur droit le plus strict. Ils auraient pu choisir d’autres dates ou en tout cas, avoir une forme de trêve pendant le baccalauréat. »
« Cette grève devient extrêmement politique »
Pour Frédérique Vidal, les grévistes ont commis une erreur. « Je pense que c’est une erreur parce que cette grève devient extrêmement politique, on le voit. Il n’y a plus rien à revendiquer à partir du moment où la loi est votée. Maintenant, il faut travailler avec la SNCF (…) », estime-t-elle.
La ministre de l’enseignement supérieur et de l’innovation s’est aussi exprimée sur les dégâts commis dans des facs. Elle évoque une facture très salée. « On est à un peu plus de 5 millions d’euros de dégâts dans les facs. Et c’est vraiment quelque chose qui est incroyable et qui explique aussi pourquoi personne n’a compris ce qui se passait dans les universités (…) », déplore-t-elle.
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