Eric Alauzet, député LREM (République En Marche) a vaillamment défendu les réformes fiscales d’Emmanuel Macron dans une interview accordée au Parisien
Eric Alauzet, député de la République En Marche du Doubs, a accordé une interview exclusive au Parisien publiée ce 5 mars. Lors de l’interview, le député a défendu les réformes fiscales mises en place pour le gouvernement. Pour lui, il est évident que les retraités « font partie d’une génération dorée »
« Si leur taxe d’habitation est élevée, ils seront gagnants »
A la question de savoir s’il comprend la colère des retraités qui iront manifester ce 15 mars, il répond : « pas vraiment. Ceux qui vont être pénalisés ne représentent qu’une minorité. Tout d’abord, pour 40% des retraités les plus modestes, déjà exonérés de CSG et de la taxe d’habitation, les mesures fiscales seront neutres. »
Il ajoute : « ensuite, pour les 20% les plus aisés, ceux dont les revenus mensuels dépassent 2 600 euros net pour un célibataire ou 4 050 euros pour un couple, il y aura en effet une perte de pouvoir d’achat, assumée par le gouvernement. Ils continueront de payer la taxe d’habitation et verront la hausse de la CSG sur leur pension. Enfin, pour les 40% de retraités moyens, ni pauvres, ni riches, ils seront compensés en très grande partie par les mesures, totalement ou pas. Si leur taxe d’habitation est élevée, ils seront gagnants. »
« Les retraités d’aujourd’hui font partie d’une génération dorée ! »
Le député a insisté sur le fait que les retraités seront majoritairement gagnants après la suppression totale de la taxe d’habitation en 2020. « (…) Je tiens à leur rappeler le montant des retraites de leur grands-parents, qui ne grimpaient pas bien haut. Celles de leurs enfants seront entre 10% et 15% moins élevées aussi », explique-t-il.
Pour Eric Alauzet, les retraités d’aujourd’hui sont privilégiés. « Les retraités d’aujourd’hui font partie d’une génération dorée ! Et s’ils ont travaillé toute leur vie, ça ne suffit pas comme argument au moment où il faut trouver de l’argent pour renflouer les caisses de l’Etat », dit-il.
Pour lire l’interview dans son intégralité, cliquez ici : Le Parisien