Affaire Hulot : le gouvernement serre les rangs pour éviter une crise interne

Le gouvernement a apporté son soutien à Nicolas Hulot qui traverse des moments difficiles suite aux rumeurs de harcèlement sexuel qui le visent. Le président Macron lui a demandé de « tenir »

Le gouvernement joue gros. Quelques heures après le scandale de harcèlement sexuel qui vise Nicolas Hulot, actuel ministre de la transition écologique, le gouvernement serre les rangs pour éviter à tout prix la chute d’un des ministres les plus importants du gouvernement d’Emmanuel Macron.

Les soutiens ont été nombreux. En effet, lors du conseil des ministres de ce jeudi, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a été clair et précis : « le président a assuré Nicolas Hulot de son entier soutien ». Pour le porte-parole du gouvernement, il n’y a aucune raison qu’une démission soit évoquée.

« Il y a une jurisprudence clairement établie par le premier ministre en direction de l’ensemble de son gouvernement, en accord avec le président de la République, qui est tant qu’il n’y a pas de mise en examen, il n’y a aucune raison qu’une démission soit évoquée », a souligné Benjamin Griveaux.

« Je me suis senti traqué par une meute invisible »

Invité sur le plateau de RMC, Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, a également fait savoir que le président Macron reste préoccupé par cette affaire et qu’il a conseillé à son ministre de la transition écologique de tenir. « Le président de la République a commencé son propos en disant que c’étaient des moments difficiles. Il lui a dit qu’il fallait tenir », a raconté Gérard Collomb.

Rappelons que sur le plateau de RMC ce jeudi, Nicolas Hulot a nié les faits. « Depuis des mois, non seulement je subis toute sorte de rumeurs, d’insinuations, de suspicions qui vont, qui viennent, d’interrogations auprès d’hommes et de femmes que j’ai connus parfois récemment, parfois il y a vingt ans, parfois il y a trente ans. Je me suis senti traqué par une meute invisible », a-t-il déclaré ce jeudi.