Alexis Corbière sur France inter : « Il n’y aura pas d’excuses de Mélenchon à Cazeneuve »

Invité sur le plateau de France inter ce mercredi 31 mai 2017, Alexis Corbière, porte-parole de la France insoumise, est revenu sur le bras de fer entre Mélenchon et Cazeneuve. Le porte-parole de la France insoumise précise qu’il n’y aura pas d’excuses de Jean-Luc Mélenchon à Bernard Cazeneuve

Sur le plateau de France inter, Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, s’est exprimé sur le bras de fer qui oppose depuis quelques jours le chef de file de la France insoumise à Bernard Cazeneuve, ex premier ministre français. Ce dernier a décidé de porter plainte contre le chef de file de la France insoumise qui l’a implicitement accusé d’avoir commandité la mort de Rémi Fraisse, militant écologiste tué en 2014.

Sur la question de Léa Salamé de savoir pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne s’est toujours pas excusé, Alexis Corbière répond : « Hier, on a fait une conférence de presse là-dessus. Nous parlons désormais d’homicide. Le terme juste qu’il faut utiliser est homicide. Personne n’a considéré que M. Cazeneuve était un assassin ».

Léa Salamé lui coupe la parole : « donc, le mot ‘assassin’ était mal choisi ? ». Alexis Corbière reprend : « vu que désormais je vous parle d’homicide, c’est le mot le plus précis. Mais,  attention ! Ce que nous continuons à emprunter c’est la responsabilité de M. Cazeneuve. Et là-dessus, M. Cazeneuve doit l’entendre et nous ne retirerons rien. Il n’y aura pas d’excuses parce que ce serait inadapté ».

« Arrêtons cette polémique »

Le porte-parole de la France insoumise ajoute : « oui, sa responsabilité, lui qui a eu l’honneur d’être ministre de l’intérieur, est engagée lorsque se produit un drame comme celui qui a eu lieu avec la mort de Rémi Fraisse qui a été un militant écologiste, pacifique. Oui, beaucoup de gens ont tiré la sonnette d’alarme en direction du préfet. (…) Là, la responsabilité de M. Cazeneuve est engagée ».

Tout comme Mélenchon, Alexis Corbière demande à Monsieur Cazeneuve d’en rester là. « Nous proposons à M. Cazeneuve d’en rester là. Mais, si M. Cazeneuve veut faire un procès, nous irons face au procès. (…). Monsieur Cazeneuve nous attaque en disant que nous avons manqué à la république et j’ai dit sur cette antenne : ‘pas une voix pour Marine Le Pen’. Donc, arrêtons cette polémique ».

Pour regarder l’intégralité de cette interview, cliquez ici : France Inter