Coup de théâtre : Johnson&Jonhon, candidat-vaccin anti-Covid, condamné à payer 120 millions de dollars

Le géant pharmaceutique américain, Johnson&Johnson, vient d’être condamné à une amende de 120 millions de dollars après qu’un de ses produits a provoqué le cancer chez une cliente de 67 ans à New York

Un très mauvaise nouvelle qui arrive au très mauvais moment. L’industrie pharmaceutique, Johnson&Johnson, dont le vaccin contre le Coronavirus devrait être prêt en février 2021, est dans de beaux draps, rattrapée par une affaire judiciaire dont le verdict a été livré ce vendredi.

En effet, l’Etat de New York vient d’ordonner au géant pharmaceutique de verser 120 millions de dollars à un couple new-yorkais (Donna Olson âgée de 67 ans et son mari Robert Olson âgé de 65 ans). D’après l’agence Reuters qui donne l’information, Donna Olson a contracté un cancer dû à l’amiante après avoir utilisé une poudre pour bébé fabriquée par Johnson&Johnson.

« Notre talc n’est pas dangereux »

Sur les 120 millions qui serviront de dommages et intérêts, 105 millions serviront de dommages punitifs, d’après le média Cityam.com. D’après cette même source, la somme de 120 millions de dollars a été réduite par le juge. Le géant pharmaceutique au début de l’affaire était sommé de verser un moment de 300 millions de dollars.

Johnson&Johnson conteste le verdict du Tribunal de New York et promet de faire appel à cette décision judiciaire qui risque d’entacher sa crédibilité en pleine course pour le vaccin anti-Covid-19. Ainsi, dans un communiqué publié, le géant pharmaceutique défend bec et ongles son produit : « nous compatissons profondément avec toute personne souffrant du cancer. C’est pour cela que les faits sont importants. Nous sommes confiants que notre talc n’est pas dangereux Il est exempt d’amiante et ne provoque pas le cancer ».