Départ de Richard Ferrand : « c’est tout sauf une sanction », assure le gouvernement Macron

Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, quittera son poste pour présider le groupe LREM (La République En Marche) à l’Assemblée. La décision émane d’Emmanuel Macron, nous apprend-on

Richard Ferrand quittera le gouvernement Macron. C’est en tout cas l’information qui a été relayée ce lundi 19 juin par plusieurs médias. Dans la presse, on affirme que la décision émane d’Emmanuel Macron. BFMTV a d’ailleurs pu recueillir quelques informations en provenance de l’Elysée.

« Le Président voulait que Richard Ferrand prenne la tête du groupe car c’est un homme de confiance et d’efficacité », indique BFMTV qui cite des sources en provenance de l’Elysée. « Logiquement, il voulait qu’il soit à la tête du groupe le plus large de la Vème République », murmure-t-on dans l’entourage du ministre.

Cette information a été confirmée en mi-journée par Damien Fleurot de BFMTV. « Richard Ferrand avait rendez-vous avec le Président de la République qui lui a demandé de quitter le gouvernement. Il va en fait se diriger vers le Palais Bourbon. Il a été réélu dimanche assez confortablement dans le Finistère. Il va présider le groupe En Marche », a confirmé le journaliste de la chaîne.

« C’est tout sauf une sanction »

La nouvelle aussitôt annoncée, le gouvernement Macron tente d’étouffer les rumeurs sur une quelconque sanction. C’est en tout l’avis de Benjamin Griveaux, porte-parole de la République En Marche. « C’est tout sauf une sanction puisque le poste le plus stratégique à l’Assemblée nationale sera à l’évidence celui du Président du groupe LREM. (…) C’est plutôt un signe d’absolue confiance du Président de la République à l’endroit de Richard Ferrand. Je m’en réjouis, je suis très heureux pour lui », a déclaré Griveaux ce lundi.

Rappelons que Richard Ferrand est accusé par le Canard Enchaîné d’avoir favorisé son épouse dans une affaire datant de 2011. A cette date, il était le directeur des Mutuelles de Bretagne, un organisme à but non lucratif. L’affaire avait suscité un véritable tollé dans la classe politique française et certains dont Marine Le Pen avaient demandé que le ministre de la Cohésion des territoires démissionne.