Exclusif : l’Allemagne change d’avis et annonce finalement qu’elle enverra des armes lourdes à l’Ukraine

Sous la pression de ses voisins européens et des Etats-Unis, l’Allemagne craque et annonce finalement qu’elle livrera des armes lourdes à l’Ukraine

Un virage à 180 degrés. Alors que Berlin restait jusqu’ici la seule puissance occidentale à refuser de livrer des armes lourdes à l’Ukraine, le pays dirigé par Olaf Scholz a finalement décidé de changer d’avis après avoir subi une forte pression de la part des dirigeants occidentaux.

C’est du moins l’information que notre média a obtenue ce 26 avril de plusieurs sources fiables. En effet, d’après les informations obtenues par le média britannique The Guardian, à l’issue d’une rencontre avec de hautes autorités de l’armée, la ministre allemande de la Défense, Christine Lambretch a confirmé que Berlin livrera bien des armes à Kiev.

Toujours selon la même source, la ministre allemande de la Défense a fait savoir que son pays fournira aux soldats ukrainiens des armes lourdes. Et ce ne sera pas tout. Berlin entend également participer à la formation de soldats ukrainiens. L’information a été confirmée par d’autres sources.

Ainsi, à en croire le média américain Politico, Berlin enverra des chars de combat à l’armée ukrainienne. La source précise que l’annonce a été faite par la ministre allemande de la Défense lors d’une rencontre qui s’est tenue dans la base militaire américaine de Ramstein qui se trouve en Allemagne.

« Les Etats-Unis se frottent les mains »

En tout cas, la nouvelle semble avoir plu aux Américains qui s’en sont félicités dans un twitte posté sur la page Twitter officielle du Département de Défense. « Tel qu’annoncé par la ministre Christine Lambrecht, l’Allemagne enverra à l’Ukraine 50 systèmes anti-aériens », peut-on lire.

Il convient de souligner que cette décision des autorités allemandes de livrer des armes à Kiev est un virage à 180 degrés, d’autant plus que le gouvernement d’Olaf Scholz n’a jamais été favorable à l’idée d’armer l’Ukraine. Cette décision finira-t-elle par froisser les relations diplomatiques entre Berlin et Moscou? Le temps nous en dira un peu plus.

En tout cas, une chose est sûre : les Allemands ont clairement affiché leur désaccord quant à toute idée d’embargo du gaz russe. Et ils ne sont pas les seuls. La Hongrie de Viktor Orban aussi a défié l’Union Européenne, allant jusqu’à menacer de payer l’achat de son gaz russe en roubles, tel qu’il a été imposé par Vladimir Poutine, président de la Russie.