Gros scandale aux Etats-Unis : le Conseil Scientifique a produit des études fausses pour justifier la dose de rappel

Dans un article publié ce 19 février et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, la CDC qui conseille le gouvernement américain depuis le début de la pandémie à Coronavirus a été épinglée par le Wall Street Journal qui l’accuse d’avoir mené des études fallacieuses sur le Covid long pour justifier l’administration de dose de rappel à des jeunes pourtant en bonne santé

La CDC (Center for Disease Control), conseil scientifique américain, a été prise la main dans le pot de confiture sur ses études consacrées au Covid long. En effet, dans un article qui a connu un écho retentissant sur les réseaux sociaux et intégralement lu par Lecourrier-du-soir.com, le Wall Street Journal, l’un des plus prestigieux médias des Etats-Unis, détruisent les études très légères de cet organe scientifique américain sur ce sujet.

Ainsi, dès l’entame de l’article, l’auteure Allysia Fingley donne le ton. « Beaucoup de libéraux se considèrent « pro-science » comme s’il s’agissait d’une position politique. Ensuite, beaucoup d’études scientifiques semblent être putativement menées pour promouvoir des politiques progressistes plutôt que de faire avancer la connaissance scientifique. Ces études sont ensuite amplifiées par les médias et les pseudo-experts sur les réseaux sociaux », dénonce le média américain.

Dans l’article, le Wall Street Journal cite une étude récemment publiée par la CDC concluant qu’environ 36% des cas Covid chez les étudiants, les profs et le personnel académique de l’université George Washington sont des cas de « Covid long ». Et l’étude ne s’arrête pas là. Elle avance également que les non-vaccinés avaient deux fois plus de chance d’être infectés par le Covid long que les personnes pleinement vaccinées.

Néanmoins, malgré sa propagation dans les médias, il n’a fallu que quelques jours seulement pour que cette étude soit battue en brèche par le Wall Street Journal. Le reproche fait à l’étude est à chercher dans le fait qu’elle n’ait pas inclus le groupe d’étudiants et de personnels de l’université non atteints de Covid long.

Sur ce, le Wall Street Journal ne mâche pas ses mots : « la conclusion selon laquelle environ 36% souffraient de symptômes Covid long n’a aucun sens si cet échantillon n’est pas pris en compte pour expliquer à quel point ces symptômes étaient communs chez les personnes n’ayant jamais souffert de Covid long ».

Le Wall Street Journal fera remarquer que l’étude dont il est question considère comme Covid long les problèmes suivants : difficulté au moment de prendre des décisions, la fatigue, l’angoisse, la tristesse, les troubles du sommeil ainsi de suite. Et pour les chercheurs ayant mené l’étude, c’est simple : si un des symptômes est repéré chez un étudiant, alors ce dernier est classé parmi les cas de Covid long, ce qui exaspère le média américain qui défend l’idée que ces symptômes peuvent être causés par une autre maladie autre que le Covid long.

Ainsi, d’après le Wall Street Journal, cette étude largement relayée par les médias et experts sanitaires est d’autant plus scandaleuse qu’elle justifie l’administration d’une dose de rappel à des jeunes et des adultes en bonne santé. En colère, le média américain tire à boulets rouges sur la CDC et les mots sont assez durs.

« Le Covid long mérite plus de recherche, mais des études médiocres qui lui sont consacrées ne font pas avancer la compréhension scientifique. Des personnes atteintes de Covid souffrent de symptômes permanents. Cependant, ces symptômes sont beaucoup plus communs à la suite d’une sévère maladie. De nombreux problèmes de santé attribués au Covid long sont souvent causés par quelque chose d’autre », précise-t-il.

Et d’ajouter : « en gonflant les cas de Covid long chez les jeunes et adultes en bonne santé, la CDC détourne l’attention des problèmes de santé mentale causés par des politiques sanitaires mal conçues. Cela attise également la défiance du public à l’égard de l’entreprise scientifique, ce qui pourrait être l’effet à long terme le plus dévastateur de la pandémie ».