La grosse colère du PDG de Pfizer : « ceux qui propagent des fausses infos sur les vaccins sont des criminels »

En marge d’un événement organisé ce mardi 9 novembre à Washington, Albert Bourla, PDG de Pfizer, s’est très durement attaqué aux anti-vax. Pour lui, ceux qui propagent des fausses informations sur les vaccins sont des « criminels »

Le PDG de Pfizer en va-t-en-guerre contre les propagateurs de fausses informations sur le Covid. Alors qu’un grave scandale récemment révélé dans la presse sur les pratiques malsaines du laboratoire américain secoue la toile ces derniers jours, le PDG, Albert Bourla, estime que celles et ceux qui propagent ces fausses informations ne sont rien d’autre que des « criminels ».

A en croire le média américain CNBC qui donne l’information, le patron de Pfizer a tenu ses propos ce mardi à Washington où il participait à un événement organisé par le Think Tank, Atlantic Council. Face à son auditoire, Albert Bourla a tiré à boulets rouges sur ceux qu’il accuse de semer le doute dans la tête des personnes qui hésitent encore à se faire vacciner.

« Ces personnes sont des criminels »

Faisant allusion à ses détracteurs, il dira : « ces personnes sont des criminels. Ce ne sont pas des gens mauvais, ce sont des criminels parce qu’elles ont littéralement coûté (ôté) des millions de vies ». Il convient de rappeler que la grosse colère de Bourla a explosé après la révélation d’un grave scandale visant Pfizer.

En effet, ce 3 novembre, une révélation faite par une lanceuse d’alerte du nom de Brook Jackson a fait le tour du monde. Se confiant au British Medical Journal (BMJ), elle accuse la société Ventavia (sous-traitant de Pfizer) d’avoir falsifié des données de ses essais cliniques, d’avoir supprimé la procédure d’aveuglement des patients et d’avoir recruté des vaccinateurs insuffisamment formés.

Après avoir alerté Ventavia sur tous ces problèmes, Brook Jackson dit avoir informé par mail la très puissante agence américaine FDA (Food and Drug Administration). L’affaire étant trop sérieuse, elle finira par être virée. Licenciée, elle se tourne vers le média British Medical Journal à qui elle transmettra un trésor d’informations sur les pratiques malsaines d’un laboratoire qui aujourd’hui est, sans aucun doute, le plus grand gagnant de la pandémie.

Pour lire la révélation, cliquez ici : Pfizergate