Macron humilie Schiappa en public : « les Français et moi s’en fichent » de tes états généraux de la Laïcité

Emmanuel Macron a publiquement humilié Marlène Schiappa sur sa décision d’organiser des états généraux sur la laïcité. En Conseil des ministres ce mercredi, le président de la République lui a fait part de son désaccord en la recadrant sèchement 

Entre Emmanuel Macron et Marlène Schiappa, le torche brûle. En tout cas, à une année d’une élection présidentielle cruciale pour le plus jeune président de la Vème République, l’idée de sa ministre déléguée chargée de la Citoyenneté d’organiser des états généraux de la laïcité ne passe pas. Pire, elle a provoqué l’immense colère du président.

C’est du moins la révélation faite par BFMTV. En effet, d’après cette source, ce mercredi en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a sèchement recadré Marlène Schiappa sur les états généraux qu’elle souhaite organiser et qui divisent profondément la classe politique française depuis plusieurs jours.

« Les Français et moi s’en fichent »

« Les Français et moi s’en fichent », a lâché le président. Toujours selon la même source, la colère d’Emmanuel Macron vient du fait qu’il n’a jamais été averti par sa ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. Et Macron a violemment laissé exploser sa colère lors du Conseil des ministres.

« On n’a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c’est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l’a déjà vu, on a bien compris », a sèchement envoyé le président d’après BFMTV. Il convient d’ajouter que les états généraux constituent déjà un échec total car plusieurs personnalités s’y opposent ouvertement.

Ainsi, pour Najat Vallaud-Belkacem, c’est une tentative d »exclure les musulmans. Pour David Belliard, adjoint EELV aux Transports à la Mairie de Paris, ce n’est rien d’autre qu’ « une assemblée générale du Rassemblement National ». Belliard parle carrément de « mascarade » et de « fumisterie ». Et ce 22 avril, d’après le média La Croix, 28 organisations syndicales et associatives ont catégoriquement refusé d’y prendre part.