Scandale à l’Elysée : le chauffeur de Macron a pris la fuite après un excès de vitesse

Le chauffeur d’Emmanuel Macron fait parler de lui après s’être enfui pour excès de vitesse

Rien ne va plus pour Emmanuel Macron. En pleine crise des Gilets Jaunes et alors que l’Affaire Benalla n’a toujours pas connu sa fin, les mauvaises nouvelles s’accumulent et risquent de ternir davantage l’image du président français. En effet, un nouveau scandale révélé par Médiapart risque ne pas plaire à Macron.

D’après une information de Mediapart reprise par plusieurs médias, le chauffeur d’Emmanuel Macron, flashé lors d’un contrôle routier, a refusé de s’arrêter préférant prendre la fuite. Dans la presse, on rapporte que les faits se sont déroulés le 27 février au niveau du pont de Saint-Cloud en région parisienne.

« Trois ans d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende »

Le chauffeur, qui répond au nom de Stéphane P., a pris la fuite pensant pouvoir s’en sortir sans aucun souci. Malheureusement pour lui, les policiers ont eu le temps de relever la plaque d’immatriculation. A leur grande surprise, ils découvrent qu’il s’agit d’un véhicule banalisé de la présidence de la République.

Malgré ce délit, le chauffeur, un gendarme membre du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR), n’a même pas été suspendu par l’Elysée. Toutefois, la justice fera son travail car dans la presse, on nous apprend que le chauffeur devrait être jugé le 13 janvier 2020 par le Tribunal de Nanterre pour « refus d’obtempérer ». Il risque trois mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un proche de Macron est flashé pour excès de vitesse. En février dernier, la ministre de l’Ecologie, Emmanuelle Wargon, avait été flashée à 150 km heure sur l’autoroute A1 alors que la vitesse moyenne était limitée à 110 km. Le ministère de l’écologie avait réagi, expliquant n’avoir pas été au courant qu’il y avait un pic de pollution ce jour-là. « C’est une erreur de notre part. La ministre va régler l’amende dès qu’elle la recevra », avait réagi le ministère dans un communiqué.

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