Terrible nouvelle pour Macron : en colère, des médecins exigent le limogeage du nouveau ministre de la Santé du gouvernement

Une mauvaise nouvelle pour l’Etat français. Alors qu’Emmanuel Macron vient de nommer au ministère de la Santé, Aurélien Rousseau, le syndicat Jeunes Médecins ne décolère pas et attaque cette décision dans un communiqué publié sur son site officiel ce 20 septembre. 

En effet, à en croire le Syndicat, la présence de proches du ministre de la Santé au sein des organes de décisions pourrait avoir une influence sur les décisions prises par celui-ci. Pour ce faire, le syndicat exige l’annulation de la nomination d’Aurélien Rousseau au ministère de la Santé, poste stratégique dans un contexte de crise sanitaire mondiale

Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire le communiqué dans sa version intégrale

Excellente lecture 

« Annulation de la nomination d’Aurélien Rousseau : Jeunes Médecins souhaite le retour de la transparence

À un moment politique qui va être crucial pour le financement de l’accès aux soins et l’attractivité des carrières médicales hospitalières et libérales, Jeunes Médecins a tenu à alerter sur la multiplication des « proximités familiales » au sein des lieux de pouvoir et souhaite avoir la certitude qu’elles n’auront pas d’influence sur les décisions publiques à venir.

C’est dans cette optique que Jeunes Médecins a décidé de former un recours pour excès de pouvoir contre le décret de nomination d’Aurélien Rousseau au ministère de la Santé et de la Prévention et contre l’avis de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) estimant qu’aucun conflit d’intérêt n’est constitué.

En effet, Aurélien Rousseau est devenu ministre de la Santé alors même que son épouse est la n°2 de la CNAM, que son beau-père est député de la majorité et rapporteur sur le budget, que son beau-frère est également député de la majorité, que sa belle-mère est l’une des dirigeantes d’un groupe pharmaceutique américain.

Jeunes Médecins ne cherche pas à mettre en cause la probité des uns ou des autres, mais à lever le doute sur l’influence que peut jouer cette proximité sur les décisions publiques.

Les médecins ont d’autant plus besoin de cette transparence que les attentes sont nombreuses vis-à-vis de la CNAM (reprise des négociations conventionnelles attendue par tous les syndicats de médecins libéraux mais conditionnée à un nouveau mandat donné à la CNAM par le ministère), du Parlement (mesures inscrites dans le PLFSS 2024) et du Ministère (sur tous les sujets laissés sur la table avant l’été, comme le reclassement des PH), qui sont trois institutions formellement autonomes, dont nos concitoyens attendent d’ailleurs qu’elles fonctionnent comme des contre-pouvoirs.

Dans la situation du ministre de la Santé et de la Prévention, la HATVP a circonscrit le risque à un conflit d’intérêt personnel et non institutionnel. Ainsi, la HATVP a considéré que si le Ministre se déporte sur les décisions individuelles portant sur la carrière de son épouse, il n’y a pas de conflits d’intérêts, mais ce faisant, l’autorité ne questionne pas le doute que peut faire naître une proximité personnelle sur la gestion publique des sujets traités par ces deux institutions.

Jeunes Médecins rappelle qu’à l’heure actuelle il n’a jamais rencontré ni échangé avec le Ministre de la Santé et de la Prévention qui ne répond à aucune des sollicitations de notre syndicat depuis qu’il a été nommé il y a deux mois. Au fond, cela ne participe pas non plus à la confiance et la transparence attendues du ministre ».