Usage de fonds publics : après les homards, De Rugy redevient député du peuple ce 17 août

Après avoir démissionné de son poste de ministre en juillet dernier, François De Rugy redeviendra député de Loire-Atlantique ce 17 août

Après les homards, François de Rugy retrouve son siège de député à l’Assemblée Nationale. C’est ce qu’on a appris dans la presse ce samedi et qui a été confirmé par le Journal du Dimanche. L’ancien ministre, qui avait démissionné de son poste le 16 juillet, va redevenir représentant du peuple.

D’après le JDD, si l’ancien ministre de l’Ecologie a pu regagner son poste de député sans aucun souci, c’est en partie grâce à une règle inscrite dans la Constitution en 2008 qui permet à un ministre démissionnaire de regagner son poste de député au bout seulement d’un mois « à la place de son suppléant ».

« De Rugy redeviendra député ce 17 août à minuit »

Avant la révision de cette règle, un ministre qui quittait le gouvernement ne pouvait pas redevenir automatiquement député. Pour retourner à l’Assemblée Nationale, il fallait qu’il demande à son suppléant de rendre le tablier « afin de provoquer une élection partielle dans la circonscription ».

Selon des informations de France 3 Loire, François de Rugy sera député de Loire-Atlantique ce 17 août à minuit et son suppléant, Mounir Belhamiti, va logiquement quitter son poste. De Rugy retrouvera la place 634 au sein de la majorité. Toutefois, l’ancien ministre ne sera de retour à l’Assemblée Nationale qu’à partir du 02 septembre.

« Je ne suis pas en mesure d’assumer la mission »

Pour rappel, François de Rugy avait démissionné de son poste de député le 16 juillet 2019 à la suite d’une série de révélations de la part de Mediapart qui l’accusait d’avoir utilisé des fonds publics pour organiser des dîners luxueux avec des amis et effectuer des travaux dans sa résidence de ministre.

Le ministre avait catégoriquement nié les accusations et avait écarté toute démission. Cependant, face à la pression médiatique il avait fini par céder en annonçant sa démission dans un communiqué. « La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le Premier ministre », pouvait-on lire.