Coup de théâtre en France : à court d’argent, Macron s’apprête à puiser entre 1 et 3 milliards dans les caisses de retraite du privé

Dans sa quête pour du pognon, l’Etat français ne s’interdit rien. En tout cas, en pleine crise financière, le gouvernement joue sur tous les tableaux pour renflouer les caisses de l’Etat. Pour y avoir, tous les scénarii sont sur la table, y compris celui de puiser dans les caisses de l’Agirc-Arrco, caisse de retraite complémentaire des salariés du privé.

Etant donné la situation très confortable de l’Agirc-Arrco qui ne connaît pas la crise, comme le révèle Le Figaro, l’Etat jette son dévolu sur cette caisse de retraite complémentaire pour financier ses propres besoins. « Piloté par le patronat et les syndicats, le régime Agirc-Arrco distribue des pensions à 13 millions de retraités, financées par 26 millions de cotisants. Loin d’être déficitaire, il a au contraire dégagé 5 milliards d’euros d’excédents l’an dernier. Bien géré, il est en outre assis sur de plantureuses réserves, qui atteignaient 68 milliards d’euros au 31 décembre 2022, soit l’équivalent de 9 à 10 mois de prestations. Surtout, c’est le jackpot avec la réforme des retraites entrée en vigueur au 1er septembre: l’Agirc-Arrco va engranger 22 milliards de recettes supplémentaires sur quinze ans », renseigne Le Figaro.

Et d’ajouter : « cette bonne fortune aiguise de nombrCeux appétits. En premier lieu, celui de l’État impécunieux. Le gouvernement ne cache pas sa volonté de puiser entre 1 et 3 milliards d’euros dans les caisses du régime, pour financer ses propres besoins. En particulier, pour tenir sa promesse de revaloriser les petites retraites de base du régime général à 85% du smic. Un pavé dans la mare alors que patronat et syndicats sont en pleine négociation, jusqu’à mercredi soir, pour conclure un nouvel accord-cadre de gestion de l’Agirc-Arrco sur la période 2023-2026″.

A peine révélée, l’affaire commence à faire grand bruit, surtout sur les réseaux sociaux.