Coup de théâtre en France : la police accusée d’utiliser illégalement un logiciel de reconnaissance faciale depuis 8 ans

Une grave révélation qui risque de ne pas plaire à Gérald Darmanin, actuel ministre français de l’Intérieur. En tout cas, ce 14 novembre, le média Disclose.ngo.fr a fait une révélation de taille sur une affaire jusqu’ici tenue au plus grand secret et concernant la police française.

En effet, le média accuse la police nationale d’avoir acquis, en secret, un logiciel israélien de reconnaissance faciale de la société israélienne Briefcam. Disclose, qui dit avoir obtenu des documents internes au ministère de l’Intérieur, fait une révélation de taille qui risque de déclencher une vive polémique en France dans les jours qui viennent.

« D’après des documents internes au ministère de l’intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé ‘Vidéo Synopsis’, permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : ‘Transformer la vidéosurveillance en intelligence active’« , révèle Disclose.

Et le média d’ajouter :  » il y a huit ans, la direction départementale de sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne est choisie pour expérimenter le logiciel israélien. Deux ans plus tard, en 2017, l’application est déployée plus largement. Les services de police du Rhône, du Nord, des Alpes-Maritimes, et de Haute-Garonne en sont à leur tour équipés. Ainsi que le service interministériel d’assistance technique (SIAT), une unité de police en charge des infiltrations, de la mise sur écoute et de la surveillance de la grande criminalité ».

En raison du caractère très sensible de l’affaire, Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la révélation de Disclose.ngo.fr en cliquant sur le lien suivant : Disclose.ngo.fr